Les résultats d’une étude américaine de grande échelle (plus de 700 000 participants) font les gros titres de nombreux magazines grand public. Nous allons donc en parler bien que l’intérêt soit limité.
En analysant les habitudes de « vétérans » (anciens combattants des forces armées américaines), des corrélations ont pu être faites entre risque de décès, durée de vie et ces habitudes de vie. Chacune d’entre elles, même isolée, pourrait améliorer l’espérance de vie, et plus elles sont présentes chez la même personne, plus son espérance de vie s’allongerait.
Sans grande surprise, voici ces habitudes isolément, avec la réduction du risque de décès prématuré observée dans cette étude :
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- faire de l’exercice physique régulièrement réduit de 46 % le risque,
- ne pas être dépendant aux opioïdes réduit le risque de 38 %,
- ne pas fumer réduit le risque de 29%,
- avoir une bonne gestion du stress réduit les décès prématurés de 22%,
- une alimentation à base de végétaux augmenterait vos chances de vivre plus longtemps de 21%,
- éviter la consommation excessive d’alcool (ici : plus de quatre boissons alcoolisées par jour), peut réduire le risque de 19 %,
- un bon sommeil (ici : au moins sept à neuf heures par nuit sans insomnie) réduit de 18 % le risque,
- enfin de bonnes relations sociales réduit ce risque de 5% selon l’étude.
Comme vous le voyez, ces habitudes de vie sont classées par ordre d’importance. L’activité physique vient en premier, comme dans d’autres rapports.
Au final, une étude de plus qui confirme bien des concepts que vous trouverez sur le présent site (et ailleurs), connus depuis longtemps par les médecines traditionnelles, et retrouvés aujourd’hui.
Faut-il vraiment une étude coûteuse pour savoir si fumer, boire de l’alcool au quotidien ou être toxicomane peut faire vivre plus longtemps ?
Faut-il encore se poser des questions pour savoir si, pour rester en santé longtemps, il vaut mieux bien dormir et faire de l’exercice modéré, ou pas…?
On aurait pu aussi présenter les résultats à l’inverse : dire combien l’alcool en excès, le tabac, l’addiction aux opiacés, le manque d’aliments végétaux, l’insomnie et l’isolement font perdre en espérance de vie et de santé. Ceci parait plus logique que de dire combien d’années on risque de gagner en étant pas toxicomane.
Qu’en pensez-vous ?
Juste une remarque : l’étude porte sur des anciens combattants uniquement. Ce n’est quand même pas monsieur tout le monde. Même si les résultats sont une évidence, les chiffres seraient peut-être différents sur une autre population de gens lambda.
C’est une remarque pertinente. Merci.
des études comme celle-la sortent presque toutes les semaines.ca fait peut-etre vendre des magazines mais comme vous dites, peu d’interet. ils feraient mieux de depenser l’argent a verifier les effets secondairres de certains traitements chimiques courants.