Une vaste étude des paramètres biologiques sanguins de 44000 centenaires montre que certains sont des indicateurs de longévité. Il s’agit d’analyses pratiquées couramment en médecine de ville. En particulier, les scientifiques du Karolinska Institute ont choisi ici des biomarqueurs du métabolisme, de l’inflammation, des fonctions hépatiques et rénales, ainsi que ceux liés à l’anémie et à l’état nutritionnel.
Au final, les chercheurs ont démontré que :
– les centenaires avaient des taux de glucose, d’acide urique et créatinine inférieurs à ceux des sujets à longévité moindre, dès la soixantaine
– l’albumine et la TGP n’étaient pas liées à la probabilité de devenir centenaire
– en revanche, les autres marqueurs étudiés semblent bien corrélés à une longue vie, soit :
- plus de cholestérol total
- plus de fer,
- moins de glucose, de transaminases TGO, de gamma-GT, de phosphatase alcaline, de LDH, de créatinine, d’acide urique,
- une capacité totale de liaison du fer plus basse.
Voici l’étude originale >
Ainsi, certains biomarqueurs évaluables dans des prises de sang courantes peuvent être prédictives de la longévité mais surtout, il s’agit de marqueurs que l’on peut améliorer par une bonne hygiène de vie ou/et quelques ajustements métaboliques.
La plupart des biomarqueurs de cette étude font partie par ailleurs du bilan biologique classique anti-âge que vous pouvez trouver ici >
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