Une étude récente de l’Université de Californie à San Francisco, publiée dans « Sleep Health » montre que la qualité du sommeil est un facteur important pour prédire la longévité d’une personne.
Plus de 2 600 participants âgés de 53 à 97 ans ont été suivis pendant 12 ans. Les chercheurs ont évalué la qualité de leur sommeil à l’aide d’un appareil porté sur le poignet qui mesure l’activité physique pendant le sommeil.
Les résultats de l’étude ont montré que les participants qui avaient une bonne qualité de sommeil, c’est à dire :
- une durée de sommeil suffisante,
- une efficacité de sommeil élevée
- une faible fragmentation du sommeil,
avaient un risque de mortalité plus faible que ceux qui avaient une mauvaise qualité de sommeil.
En fait, les participants dormant en moyenne de 7 à 8 heures par nuit avaient un risque de mortalité plus faible que ceux qui dormaient moins de 6 heures ou plus de 9 heures par nuit. De même, ceux qui avaient une efficacité de sommeil élevée, c’est-à-dire une proportion élevée de temps passé à dormir pendant la période de sommeil, avaient également un risque de mortalité plus faible que ceux qui avaient une faible efficacité de sommeil.
De plus, les participants qui avaient une fragmentation du sommeil plus élevée avaient un risque de mortalité plus élevé que ceux qui avaient une fragmentation du sommeil plus faible.
Les chercheurs ont également constaté que les effets bénéfiques du sommeil de qualité sur la longévité étaient indépendants d’autres facteurs de risque tels que l’âge, le sexe, l’indice de masse corporelle, l’activité physique et les maladies chroniques.
Ainsi, on savait déjà que le sommeil est un élément essentiel de la santé et de la longévité mais cette étude souligne l’importance de la qualité du sommeil, plus que de la quantité. Les indicateurs clés de la qualité du sommeil seraient donc :
- la durée
- l’efficacité
- et la fragmentation du sommeil.
Améliorer ces facteurs pourrait avoir des effets bénéfiques sur la longévité. Le gain moyen de durée de vie pour un homme qui aurait cette qualité de sommeil depuis l’âge de 30 ans, serait de 4,7 années. Par conséquent, si le besoin existe, les personnes devraient prendre de bonnes mesures pour améliorer la qualité de leur sommeil.
Ce n’est pas forcément une mince affaire, surtout quand on sait l’effet néfaste du stress de nos sociétés modernes, mais cela vaut la peine de s’y atteler.
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