cerveau et sports

Une étude récente éclaire les bienfaits de l’activité physique pour le cerveau et suggère que bouger et faire travailler ses muscles pourraient être l’un des meilleurs moyens de préserver notre santé cérébrale. Avec l’augmentation des cas de démence sénile à l’échelle mondiale, cette recherche renforce l’idée que l’activité physique régulière pourrait jouer un rôle clé pour prévenir le déclin cognitif.

L’activité physique augmente le volume cérébral

L’étude a été menée auprès de plus de 10 000 participants en bonne santé, âgés de 18 à 97 ans, dont les cerveaux ont été observés via IRM pour mesurer les volumes cérébraux. Les chercheurs ont analysé l’impact de l’activité physique modérée à intense – des activités qui augmentent le rythme respiratoire et cardiaque pendant au moins 10 minutes consécutives – sur la structure cérébrale.

Les résultats montrent une corrélation entre la fréquence de l’activité physique et des volumes cérébraux plus importants dans plusieurs régions du cerveau, comme la matière grise, la matière blanche, l’hippocampe (lié à la mémoire), ainsi que les lobes frontaux, pariétaux et occipitaux. Ces volumes accrus sont associés à une meilleure santé cognitive et à une réduction des risques de démence.

Une protection naturelle contre le vieillissement cérébral

Les données révèlent que les personnes qui pratiquent régulièrement une activité physique modérée à intense ont tendance à avoir un cerveau mieux préservé avec l’âge. Cette augmentation des volumes cérébraux pourrait expliquer pourquoi les individus actifs montrent souvent des signes de vieillissement cérébral retardé. Les résultats sont particulièrement encourageants, car même une activité physique modérée, comme la marche rapide ou le vélo, pourrait avoir des effets bénéfiques.

Pourquoi bouger son corps ?

L’étude démontre que bouger régulièrement stimule non seulement les muscles mais aussi le cerveau. L’augmentation de la matière grise et blanche, essentielles aux fonctions cognitives, et de l’hippocampe, clé pour la mémoire, suggère que l’activité physique pourrait être un pilier important pour garder un cerveau jeune et en bonne santé.

Cette étude renforce l’idée qu’un mode de vie actif a des effets positifs sur le cerveau et qu’il est important de maintenir une activité physique régulière, à tout âge. Elle confirme que l’activité physique pourrait bien être un bouclier naturel contre le déclin cognitif et les maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer.

N’oublions pas que l’exercice même modéré est un pilier dans la lutte contre le mauvais vieillissement, bien au delà du seul cerveau. Il améliore la circulation sanguine et lymphatique, le système immunitaire, la production d’hormones, le sommeil, la gestion du stress, etc…

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