D’après une récente étude de l’Université d’Helsinki parue dans le Journal of Aging and Health, l’insomnie qui apparait vers la quarantaine serait corrélée à un risque de déclin cognitif plus important quand vient l’âge de la retraite.
Il apparait, en fait, que les troubles du sommeil prédisposent à une détérioration de certaines fonctions cérébrales et cognitives qui s’accentuerait avec le temps. Le processus précis n’est pas encore bien expliqué mais les chercheurs affirment qu’il faut éviter de laisser s’installer l’insomnie et y trouver remède dès qu’elle survient.
L’avis d’anti-âge intégral
Du point de vue de la santé intégrale, il est clair qu’un sommeil perturbé (et/ou insuffisant) ne peut qu’engendrer des troubles (plus ou moins rapidement) dont beaucoup sont déjà identifiés :
- fatigue,
- baisse de performances,
- troubles de l’humeur,
- baisse de la libido,
- baisse des fonctions immunitaires, etc…
Il ne parait donc pas étonnant que le fonctionnement cognitif soit perturbé à longue échéance, jusqu’à favoriser des troubles cérébraux comme la maladie d’Alzheimer.
Voyez d’ailleurs : comment le sommeil est un traitement anti-âge.
L’étude : Journal of Aging and Health May, 2022 DOI: 10.1177/08982643221078740 Trajectories of Insomnia Symptoms Among Aging Employees and Their Associations With Memory, Learning Ability, and Concentration After Retirement – A Prospective Cohort Study (2000-2017)
quand on sait que les sédatifs et autres anxiolytiques favorisent également la maladie d’alzheimer, c’est pas gagné ;-)
effectivement, il faudra trouver des solutions plus naturelles pour rétablir un équilibre propice au sommeil. Et le milieu de vie n’est pas une période de grande quiétude dans nos vies modernes mais très souvent, un état de stress permanent qu’il faudra gérer.