Dans le pain, les céréales et les fruits secs, on retrouve des fibres en quantité. Ces fibres pourraient constituer le secret d’une vie en bonne santé. C’est en tout cas ce que semblent suggérer les résultats d’une étude parue dans la revue scientifique The Journal of Gerontology.
L’équipe australienne voulait savoir quels nutriments garantissaient le mieux ce qu’ils qualifient de « vieillissement réussi ». Ils définissent ce vieillissement comme le fait d’atteindre un âge élevé sans handicap, symptômes dépressifs, déclin cognitif, symptômes respiratoires, cancers et maladies chroniques…
L’avis d’Antiageintegral
Savoir que les fibres de l’alimentation sont bonnes pour la santé n’est pas vraiment une surprise. Il a été montré qu’elles réduisent l’incidence des cancers des intestins comme dans cette étude par exemple ou encore qu’elles améliorent les taux de lipides sanguins…
Il est toujours intéressant de voir confirmer, des décennies plus tard, que des courants diététiques, médicaux (comme avec le Dr C. Kousmine) et naturopathiques, l’intégration des céréales complètes et l’augmentation des rations de fruits et légumes (riches en fibres) pour une meilleure santé.
Un chiffre est important : 15% des personnes étudiées seulement vieillissent bien (c’est à dire ici : sans hypertension, diabète, démence, dépression ou handicap fonctionnel). Cela confirme l’idée que si l’espérance de vie augmente régulièrement, celle de rester en bonne santé n’est pas lourde.
Dans cette étude, ces 15% des sujets consomment justement plus de fibres alimentaires et il est donc conclu que manger plus de fibres (légumes, fruits, céréales complètes…) augmentait de 80% les chances de vieillir en bonne santé. On peut aussi penser que ces personnes font justement plus attention à leur hygiène de vie et que cela peut intervenir également.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Il y a environ 30 ans, a été décelée une petite anomalie pourtant bien encombrante, surtout si on l’ignore! : un dolichocôlon, soit des intestins x fois plus longs que le normale. Cela a eu pour conséquence de m’inciter à manger autrement que nous le faisions à la maison, à savoir introduire des fibres, des fibres et encore des fibres dans mon alimentation! Les fibres ne résolvant pas tout à elles seules, c’est à ce moment là que je me suis mise à marcher énormément, quotidiennement, ce qui m’a permis de perdre le surplus de poids dont je souffrais à la fin de mon adolescence (environ 15kg en trop, oups!) Aujourd’hui, quand je dis aux gens qui me demandent mon âge, que j’ai 47 ans, ils me répondent pour les plus jeunes : « donne moi le nom de ta crème!!! » Je souris en me disant que c’est sans doute le fait de devoir faire attention quotidiennement à mon alimentation (ce qui est un automatisme depuis longtemps maintenant _ les aliments dont mon corps a besoin sont devenus ceux qui me font plaisir; par exemple une tartine de pain complet avec un peu de beurre et de la confiture maison me fait davantage plaisir qu’un pain au chocolat même tout tiède sorti du four du boulanger…) associé à une activité physique plutôt accessible à tous (1h30′ de marche « bon train » au minimum chaque jour) me garantissent une bonne santé (rarement malade) et un physique encore ferme….
Voili voilou, mon petit témoignage!
en tout cas moi, j’ai suivi l’alimentation Kousmine il y a 20 ans et ma polyarthrite s’est quasiment stabilisée en même temps que mon transit intestinal allait mieux. je peux vous dire que ça faisait bien rigoler mon généraliste de me voir manger des graines de lin et du riz complet…
15% de chances de vivre en bonne santé après 60 ans ! mais alors où sont les progrès de la médecine ? dans la survie en réanimation ou bien en dépendance médicamenteuse ?
On ne peut pas être aussi dur avec la médecine car on est bien content d’avoir des anticoagulants si l’on fait une embolie par exemple. Ceci dit, il est vrai que la médecine moderne et allopathique est meilleur à traiter les urgences qu’à éviter les maladies de l’âge : diabète, Alzheimer, cancers, arteriosclérose, etc…
Le gros problème c’est de traiter le fond : rééquilibrer les gens, leur alimentation, leur hygiène de vie, leur pollution et le reste, sans quoi il n’est pas étonnant que leur santé ne résiste pas à l’usure du temps.