Des chercheurs de l’Université de Montréal ont découvert une nouvelle fonction accomplie par des protéines qui réparent l’ADN. Cette fonction, est liée à l’atténuation de la réponse inflammatoire des cellules vieillissantes qui s’accumulent avec l’âge, aussi appelées : cellules sénescentes (voir notre article sur les cellules sénescentes et les traitements sénolytiques).
Selon les chercheurs, cette fonction permet de distinguer une cellule légèrement endommagée d’une cellule très malade ou vieillissante. Cette distinction pourrait permettre de réduire la réponse inflammatoire au bon moment pour améliorer le traitement des maladies associées au vieillissement...
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En fait, il semble qu’en supprimant (ou en empêchant d’agir) les protéines cellulaires MRE11 et ATM (qui sont connues pour être réparatrices de l’ADN des cellules, lorsque celui-ci est endommagé), l’inflammation générée par les cellules sénescentes soit diminuée. En réalité, les cellules sénescentes réduiraient leur production de protéines pro-inflammatoire.
Il s’agit pour l’instant de la découverte d’un des mécanismes de la sénescence cellulaire que l’on connait encore peu. Ce n’est pas encore une voie de traitement car, même si l’on trouve un moyen applicable à l’homme pour réduire l’activité des protéines MRE11 et ATM, il faudra encore savoir ce que cela entraînerait comme effets collatéraux.
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