La neuroendobiogénie est une méthode globale qui utilise les plantes pour réguler, dans le même temps, le terrain hormonal complet et le fonctionnement neurologique
Elle, considére que les troubles de santé (venant avec l’âge ou pas) sont liés à cet ensemble
Phytothérapie et terrains individuels
Il y a une phytothérapie classique qui repose en fait sur les mêmes principes que la médecine allopathique. Après un examen précis et complet, le médecin phytothérapeute établit un diagnostic et prescrit au patient un remède aux propriétés à la fois curatives (éradiquer les causes du mal) et préventives (lutter contre les récidives).
Un autre concept, cherche à rétablir l’équilibre général du corps par une phytothérapie de terrain.
Nous ne sommes pas faits pour être malade. Nous avons été conçus pour résister, nous adapter et nous reproduire. Ce sont les trois missions principales assignées à tout être vivant, animal ou végétal, pour que l’espèce dont il fait partie ne disparaisse pas !
Chez l’homme un grand système s’occupe de tout cela : le méta-système (au sens de multiple et interconnecté) neuro-immuno-endocrinien. Cela signifie que fondamentalement la maladie est un état qui résulte d’une rupture des mécanismes neurologiques endocriniens et énergétiques qui sont faits pour nous maintenir capables de résister aux stress, aux agressions chimiques, métaboliques, infectieuses.
Le stress perturbe nos glandes et nos nerfs
Tout stress fait travailler nos surrénales (ces glandes qui coiffent nos reins). Celles-ci, non seulement nous procurent l’adrénaline et le cortisol pour gérer le stress mais également les éléments pour fabriquer nos hormones sexuelles, masculines et féminines. Dès que leur activité s’éveille, les autorités supérieures, la thyroïde et au dessus, l’hypophyse et l’hypothalamus, sont alertés.
La nature cherche l’harmonie, et normalement tout se rééquilibre. Toutefois, si le stress perdure (travail, soucis, mauvaise nourriture, toxiques) les surrénales se fatiguent, les hormones sexuelles en pâtissent, la thyroïde s’excite, s’emballe, ou au contraire se fatigue à son tour. L’hypophyse et l’hypothalamus se dérèglent.
Notre système nerveux est très sensible à ces mouvements hormonaux. Il intervient mais son propre équilibre dépend des émotions et des neuromédiateurs qui le font fonctionner. Certains nous accélèrent (la dopamine, l’acétylcholine…) d’autres nous apaisent (la sérotonine, le gaba…) et ceux ci sont liés aux hormones… Dans ce grand désordre. Vouloir le régler avec seulement des produits symptomatiques est souvent voué à l’échec.
Pour toute affection le traitement doit donc à la fois, et en même temps, drainer et apaiser les organes qui souffrent, corriger les déséquilibres endocriniens et neurovégétatifs inducteurs, et obtenir une action rééquilibrante des grandes fonctions. Sinon le terrain restera favorable aux récidives.
A chaque âge, la forme optimale peut être obtenue en s’assurant que le méta-système est au meilleur de ses possibilités.
La source des problèmes dans la ménopause
Pour toute femme après 40 ans, plusieurs problèmes peuvent survenir pratiquement en même temps (parents vieillissants, enfants adolescents, travail, couple) qui ajoutent leur stress et leur charge, à la baisse des oestrogènes. Cet ensemble toxique fait d’abord travailler les surrénales et très vite, la thyroïde, pour compenser.
La part relative des androgènes augmente, la peau et les muqueuses se dessèchent, la répartition des graisses se déplace vers l’abdomen, une acné revient, comme à la puberté, plus ou moins rythmée par les cycles encore existants. Le système nerveux intervient. Les surrénales peuvent en arriver à un épuisement et ne plus lutter contre la fatigue, les agressions infectieuses… et tout se dérègle.
Répondre au manque d’hormones ?
La prescription de phytohormones (phytoestrogènes souvent associés à des phytoprogestatifs) a ainsi représenté une alternative souvent efficace au traitement hormonal substitutif (THS) y compris dans la majorité des contre-indications au TSH allopathique, sauf les cancers gynécologiques, surtout s’ils sont hormono-dépendants et les troubles majeurs de la coagulation (thrombose, embolie pulmonaire) qui restent une contre-indication absolue à une phyto-hormonothérapie classique.
Ou bien restaurer un équilibre global ?
Cependant, une phytothérapie de terrain ne se focalisera pas sur la substitution hormonale sexuelle mais travaillera aussi à restaurer les fonctions surrénaliennes et thyroïdiennes, l’équilibre neurovégétatif et des neuromédiateurs.
Le drainage, notion bien connue en phytothérapie, s’occupera également du foie et du pancréas (le premier pour sa participation à l’équilibre des oestrogènes, le second pour son importance dans le métabolisme et l’adaptation) qui font partie du méta système.
Le traitement comportera des solutions aux désordres circulatoires, la prévention du vieillissement de la peau et des muqueuses par des compléments nutritionnels et par des substances antioxydantes. Ces compléments assurent aussi une certaine prévention des troubles cardio-vasculaires et de l’ostéoporose mais il est toutefois utile d’associer des thérapeutiques complémentaires plus spécifiques.
Et les hommes
Pour un homme, c’est la même chose à part que c’est plus tard et qu’il s’agit d’androgènes qui baissent, exposant à une augmentation relative des oestrogènes. Il y a également comme dans une ménopause, excitation thyroïdienne, emballement hypophysaire stimulant les axes hypophyse-thyroïde et/ou hypophyse-surrénales
A la puberté, l’axe hypophyse-gonades se met en place. Il est précédé d’une période d’hyper fonctionnement des surrénales, ce qui explique l’acné des jeunes filles. Chez les garçons, c’est aussi l’hyper androgénie relative qui entraine l’acné mais pour les deux sexes, on cherchera une participation du système nerveux végétatif (sympathique vasodilatateur) et les toxiques alimentaires (sucreries, laitages, protéines et graisses animales).
Anti-âge, prévention et équilibre
L’important, c’est qu’une vraie médecine anti-âge, sachant ce qui va se passer, fasse commencer la prise des compléments, le soutien des surrénales et de la thyroïde, des axes hypophyse-thyroïde-surrénales, l’équilibrage nerveux, avant que la décompensation ne commence.
Comment savoir quand ? En étant attentif aux signes annonciateurs, en faisant des bilans fonctionnels dès quarante ans.
Quels sont les signes annonciateurs ? Une peau qui se dessèche, des imperfections rythmées par les cycles, des poils qui poussent ou au contraire se raréfient, des sourcils qui se perdent, des spasmes ou picotements musculaires, la transpiration qui surgit ou disparait, des réflexes trop vifs ou au contraire masqués, une peau qui s’infiltre, un tissu sous-cutané sensible, des stockages de cellulite impromptus sur les cuisses, fessiers ou abdominaux, la température des différentes parties du corps… Rougissons-nous trop facilement pour une question un peu personnelle, ou au contraire reste-t’on impassible, voire légèrement pâle ? La phytothérapie et la médecine de terrain prennent tous ces « petits » signaux très au sérieux !
Cette approche de phytothérapie neuroendocrinienne consiste ainsi à bien connaitre le patient, sa vie passée et présente, l’examiner en recherchant les signes particuliers des systèmes régulateurs, de confirmer les hypothèses cliniques par une analyse biologique des fonctions principales et de donner des traitement naturels, à base de plantes…
rien d’adapter spécifiquement aux surrénales ,
aux hyperplasies surrénaliennes.
L’article est une excellente analyse mais on reste sur une attente des solutions conseillées
Dans ce type d’approche il n’est pas possible de donner des solutions clefs en main. C’est très pointu. Seul un médecin qui connait bien le sujet et qui examine le patient pourra donner un traitement valable endobiogénique.