Nos cellules sont capables de régénérer leurs parties abîmées ou usées par le temps. Notre corps entier peut bénéficier de ce « rajeunissement cellulaire ». Ce processus s’active par le jeûne, même court, mais aussi avec d’autres méthodes simples.
Article mis à jour le 10/03/2024
L’autophagie : la régénération dans nos cellules
Littéralement, ce mot signifie que nos cellules se « mangent elles-mêmes ». En fait, elles disloquent en elles des particules usées ou étrangères (grâce à des enzymes) pour les utiliser éventuellement plus tard. Dans certains cas, elles peuvent « faire du neuf avec du vieux » et recycler des protéines dégradées en nouveaux composants cellulaires. Elles peuvent aussi en tirer de l’énergie, comme nous allons le voir.
Existant en chacune de nos cellules, ce processus de nettoyage et de réparation se fait naturellement, de manière cyclique, pendant les phases de repos relatif cellulaire. C’est à dire, au niveau général, lors : du sommeil, du repos, des phases de récupération après un stress…
L’autophagie a tendance à devenir moins performante avec l’avancée en âge.
L’autophagie : un vrai rajeunissement cellulaire
Chaque jour, sur les millions de réactions qui se produisent dans nos cellules, certaines ont des « ratés », et produisent des structures anormales. Des organites cellulaires se détériorent. Ces composants pourraient être classés parmi nos fameuses toxines qui, avec le temps, « encrassent » notre corps.
Pour faire simple, disons que, lors de l’autophagie, ces composants inutiles sont « démontés » par des enzymes au sein de petits sacs. Puis, de nouvelles protéines et des nutriments sont synthétisés. Une sorte de « recyclage des pièces défectueuses » de la cellule se fait en « pièces neuves ».
Dans ce processus, l’autophagie peut aussi être une source alternative d’énergie pour la cellule, notamment mise en œuvre lors de certaines situations de stress physique comme le jeûne, la baisse du sucre dans le sang, les efforts intenses, ou le manque d’oxygène… En clair, pendant ces périodes, la cellule génère de l’énergie en « brûlant » ses déchets. Quoi de mieux ?
Vos cellules savent se réparer toutes seules
Parmi les composants importants de la cellule, vous avez peut-être entendu parler des mitochondries, ces « petites chaudières » qui brûlent oxygène et nutriments, pour produire l’énergie dont a besoin votre corps.
Etant le siège de fortes réactions oxydantes, leur mauvais fonctionnement ou leur détérioration est un point sensible, qui peut être très préjudiciable pour la cellule et pour notre santé. En effet, des radicaux libres* peuvent être produits en excès, s’échapper de la mitochondrie et abîmer d’autres éléments cellulaires, voire son ADN (qui contient nos gènes), puis sortir de la cellule pour attaquer d’autres tissus.
Ces réactions d’oxydation se poursuivent jusqu’à ce que notre système antioxydant les neutralise. Des études ont montré des corrélations entre oxydation intempestive et accélération du vieillissement, cancer et maladies dégénératives… L’autophagie est capable ici de réparer les dégâts, et surtout d’éviter l’accumulation de mitochondries défectueuses. Elle peut alors apparaître comme LE système anti-âge de notre corps.
Ceci dit, n’oublions pas qu’il s’agit d’un phénomène normal comme d’autres mécanismes de défense et de réparation de notre corps mais pas d’un remède miracle. La vraie découverte, c’est que l’autophagie a tendance à s’affaiblir avec l’âge et surtout avec notre mauvaise hygiène de vie, laissant ainsi s’installer les maladies dégénératives. La bonne nouvelle, c’est que l’on peut agir pour la réveiller et utiliser ce fabuleux outil.
D’après les résultats des études scientifiques, on peut classer la stimulation de l’autophagie parmi les soins « ralentisseurs du vieillissement« mais aussi parmi ceux capables de l’inverser et d’entraîner un rajeunissement cellulaire.
Les bienfaits de l’autophagie
L’autophagie de corps étrangers dans la maladie
L’autophagie (ou autolyse) permet aux cellules d’éliminer des particules indésirables qui ont pu les pénétrer ou s’accumuler (1) :
- virus,
- bactéries,
- endotoxines et dépôts toxiques,
- protéines dégénérées…
Ainsi, elle est impliquée dans des maladies infectieuses mais aussi dans les troubles neurodégénératifs, cardiovasculaire, le cancer (2), etc… L’autophagie améliore :
- notre système énergétique,
- nos défenses immunitaires (14),
- contrôle et réduit l’inflammation (15),
- parmi d’autres effets bénéfiques…
Autophagie, jeûne et maladies dégénératives
Des études sur les maladies neurodégénératives ont montré que les neurones pouvaient éliminer leurs toxines et régénérer leurs mitochondries abîmées grâce à l’autophagie (3). Celle-ci peut être déclenchée, au niveau du cerveau, lors d’un jeûne qui serait nettement plus efficace que les autres diètes restrictives (9).
Ce processus d’autolyse peut s’attaquer aux dépôts intracellulaires qui s’observent avec le vieillissement, en particulier dans des maladies comme Alzheimer.
Autres effets positifs
Le biologiste Pr Yoshinori Ohsumi a consacré sa vie à étudier les mécanismes de ce phénomène (prix Nobel 2016) et ses implications dans la lutte contre les maladies dégénératives, le cancer, les infections…(8)
L’autophagie régule le métabolisme de la cellule en recyclant des nutriments, et sa production énergétique.
Dans une étude de l’Inserm (Vinatier 2016), l’activation de l’autophagie dans les articulations de souris a ralenti l’apparition de l’arthrose et amélioré la mobilité.
Il a aussi été montré que l’activation de l’autophagie pouvait améliorer l’état de reins abîmés par le diabète (4).
L’autophagie induite lors d’un jeûne est accompagnée d’une production augmentée de cellules souches dans le corps (12) dont on sait qu’elles aident à régénérer nos tissus et organes.
En fait, il est difficile de parler d’autophagie sans parler de jeûne car c’est le déclencheur principal et certainement le plus étudié à ce jour.
Jeûne, autophagie et détoxication
L’autophagie a suscité beaucoup d’intérêt chez les chercheurs depuis sa découverte dans les années 60. Le jeûne, quant à lui, est employé dans les médecines traditionnelles depuis la nuit des temps. On entend par jeûne, l’absence d’alimentation (avec ou sans prise d’eau de boisson).
Aujourd’hui, on sait que l’autophagie aide les cellules « encrassées » à se débarrasser de dépôts amyloïdes qui les mènent vers la sénescence, par exemple (16). On comprend mieux pourquoi la tradition enseigne que notre corps, lorsqu’il est libéré du travail de la digestion, utilise son énergie à éliminer ses déchets et à se réparer.
En plus de stopper toute possibilité d’ingérer des toxines, le jeûne aurait une action détoxicante, principalement en activant l’autophagie. Cette détoxication est plus puissante qu’avec un simple régime hypotoxique. Elle s’exerce à l’intérieur même de nos cellules. C’est intéressant car la majorité des techniques de détoxication visent plutôt l’élimination des toxines contenues dans le sang ou dans le milieu où baignent nos cellules (et qui les nourrit). Ces techniques évacuent les toxines par les organes d’élimination (foie, rein, colon…). Mais l’autophagie nettoie et restaure en même temps l’intérieur des cellules.
Jeûner contre le vieillissement grâce à l’autophagie
Le jeûne pour rajeunir ?
Le jeûne favorise les phénomènes d’autophagie qui permettent la régénération cellulaire, évitent d’accélérer le vieillissement, et certains phénomènes d’oxydation. Le jeûne peut ainsi être considéré comme une technique anti-âge (voir : les secrets du jeune intermittent).
Rajeunir est une préoccupation de l’homme depuis très longtemps. Dans son 3° livre, le Dr Hiromi Shinya parle d' »enzyme de rajeunissement », et cite les recherches sur l’autophagie du Pr Mizushima de Tokyo. Il préconise, de son côté, des mini-jeûnes de 16 à 24 h, répétés régulièrement. Il se base aussi sur les études du Pr Panda (La Jolla Californie) qui ont montré ce qui suit :
Des souris mangeant une nourriture très riche en graisses et en calories, à n’importe quel moment de la journée, pendant 100 jours, voient leurs paramètres de santé se détériorer (obésité, excès de graisses et de sucres dans le sang, problèmes hépatiques…). En revanche, des souris qui mangent exactement la même chose, en même quantité mais pendant seulement 8 heures dans la journée et jeûnant pendant les 16 autres heures, n’ont pas ces troubles, et voient même leur forme s’améliorer. A priori, le métabolisme du corps est positivement modifié par des périodes de jeûne bref (en tout cas pour les souris).
Le Pr Malene Hansen a montré que des périodes de jeûne, induisant l’autophagie chez le ver, pouvaient rallonger sa durée de vie de 25% ! D’autres recherches vont dans ce sens (5)(6), et certaines ont démontré cet effet sur des mammifères.
En fait, il semblerait que la plupart des techniques qui ont réussi à rallonger l’espérance de vie dans les modèles expérimentaux de manipulations génétiques ou d’administration de substances (comme resvératrol, lithium, rapamycine…), stimulent finalement l’autophagie. Ce processus cellulaire semble donc très intéressant pour rajeunir un corps dans sa globalité et pour conserver la santé. De plus, ses effets seraient particulièrement probants au niveau de la peau.
Jeûne et traditions
On peut noter que, souvent, les populations riches en centenaires connaissent des périodes de disette où elles ne mangent pas forcément tous les jours ou à tous les repas. Cela contribuerait-il à leur santé d’acier et à leur longévité ? C’est possible.
La plupart des religions préconise des périodes de restriction alimentaire ou de jeûne. Il s’agit le plus souvent d’une journée de jeûne hebdomadaire, ou bien de jeûne alternatif comme dans le ramadan où il est permis de manger la nuit. Si l’on ôte les heures de sommeil, on est proche de jeûnes de 16 à 18 heures.
La médecine traditionnelle ayurvédique ne préconise pas de jeûnes longs dans l’hygiène de vie. Ils servent plutôt à soigner des maladies, où ils sont d’ailleurs très efficaces. En revanche, elle conseille volontiers une journée hebdomadaire de jeûne, en routine, pour libérer « Ama » (les toxines) et régénérer « Agni » (notre capacité digestive) en mettant l’estomac au repos. Cette journée s’adapte à la constitution du patient (jeûne total, ou alimentation liquide, ou très légère…). Dans certains cas, il pourra s’agir d’ôter simplement un repas par jour pour alléger la charge digestive et toxinique.
Notons enfin que la naturopathie enseigne depuis longtemps que, lors d’un jeûne, l’organisme puise intelligemment dans ses réserves. Elle dit qu’il puise tout d’abord dans la graisse, puis dans les tissus détériorés, puis dans les tissus les moins importants, etc… Une fois de plus, la science nous montre que ces concepts n’étaient pas qu’imaginaires.
Comment stimuler l’autophagie dans nos cellules ?
Les différents jeûnes
L’absence de nourriture entraîne une baisse de l’insuline et une élévation de l’hormone glucagon qui active l’autophagie. Le glucagon évolue en principe à l’inverse de l’insuline. L’autophagie est ainsi activée de façon intense avec 24 à 48 heures de jeûne mais elle pourrait déjà augmenter dès 16h sans nourriture (9). Cette activation serait d’autant plus rapide que le sujet aurait une alimentation à faible teneur glucidique pendant les jours précédents.
Le jeûne n’étant pas facile à suivre longtemps, il y a de plus en plus d’adeptes de jeunes courts répétés, ou jeûnes intermittents (plus de détails ici) , qui fonctionnent bien d’après les études. D’ailleurs, il n’est pas dit qu’activer son autophagie en permanence soit très bon, et certains articles scientifiques en ont évoqué des dangers.
Activant l’autophagie de façon cyclique, les jeunes intermittents sont, le plus souvent :
– des jeûnes de 16 heures (16/8) en sautant soit le petit déjeuner, soit le repas du soir et en mangeant assez léger au repas précédant le jeûne, afin que la digestion soit la plus courte possible (ceci pourrait se faire aisément 1 à 3 fois par semaine, ou plus),
– faire un seul repas dans la journée (c’est la diète dite « du guerrier », 20h de jeûne et 4h pour s’alimenter),
– des jeûnes d’une journée (6:1 ou 5:2) : 1 ou 2 fois par semaine, etc…
La durée et la répétition de ces jeûnes devraient s’adapter à chaque situation et à chaque personne selon sa constitution, comme toujours. Certaines personnes très fragiles ne devraient les mettre en pratique que sous avis médical.
Autres stress cellulaires activateurs de l’autophagie
Jeûner est certainement l’activateur le plus puissant en privant la cellule de nutriments mais d’autres situations de stress cellulaire peuvent aussi avoir cet effet stimulant. S’ils restent raisonnables, ils induisent un stress modéré pour le corps qui, en s’y adaptant, verra de nombreuses fonctions s’améliorer dont l’autophagie.
Voici une liste des activateurs les plus connus :
- L‘état de cétose par privation de glucides : lorsque nos cellules n’ont plus de glucose à brûler, elles utilisent les graisses pour faire de l’énergie, et fabriquent alors des corps cétoniques. On dit que le corps rentre en « cétose ».
- Un régime très hypocalorique et pauvre en protéines, comme celui qui imite le jeûne (régime du Pr D. Sinclair).
- L’activité physique et le sport : les exercices de haute intensité seraient les plus performants, et demandent seulement 30 mn pour commencer à être efficaces.
- L’exposition à la chaleur forte (comme le sauna).
- L’exposition au froid.
- La privation momentanée d’oxygène pour la cellule (ou hypoxie) favorise également l’autophagie, comme avec certains exercices respiratoires.
Nous retrouvons dans ces techniques le fameux phénomène d’hormèse : un organisme vivant qui reçoit un stress suffisamment fort pour le faire réagir mais pas trop, pour qu’il s’en remette, va réagir en se renforçant et en augmentant ses fonctions de défense. L’autophagie fait partie de ces dernières.
L’exposition modérée au soleil avec sa production de vitamine D3, et aussi aux infrarouges sont également activatrices.
Aliments et produits naturels stimulant l’autophagie
Certains produits naturels ont un effet de stimulation sur l’autophagie : le resvératrol (et les autres polyphénols en général), les catéchines du thé vert, le berbéris (par sa berbérine), la spermidine, le curcuma, la vitamine K, la tréhalose des champignons comme le shitaké, les sulforaphanes (crucifères : choux, brocolis…), la quercétine (oignon, raisin, pomme…), l’apigénine (orange, pomme, raisin…), la capsicaïne du piment, le café, les oméga 3, ainsi que les terpènes (principes actifs issus de plantes comme lavande, pin, citron, eucalyptus)…
Citons aussi la mélatonine qui a montré des effets singuliers de régulation de l’autophagie, en fonction du type de cellules. Elle l’inhiberait donc pour des cellules cancéreuses mais pas pour des cellules saines (L. Sagrillo-Fagundes 2024).
Les conseils pratiques d’Anti-âge Intégral
Si vous prenez des compléments alimentaires pour activer l’autophagie, faites-le en modifiant d’abord votre hygiène de vie. Ayez une action globale. Choisissez ceux qui ont plusieurs actions intéressantes dans votre cas, si possible. Voici comment prendre les plus utilisés :
– Resvératrol : c’est un grand classique des remèdes anti-âge, grand antioxydant. Il favorise aussi la production d’énergie dans nos cellules, renforce le système vasculaire et prévient beaucoup de maladies liées au vieillissement selon de nombreuses études (diabète, cancer, athérosclérose…). Les doses efficaces dans les études réalisées sont entre 150 et 500 mg de trans-resvératrol par jour (celui-ci est abordable et correctement dosé : trans-resvératrol).
– Thé vert (titré en polyphénols, ECGC et flavonoïdes pour des taux de substances actives contrôlés) : c’est aussi un antioxydant puissant. Prendre en traitement de fond 800 à 1200 mg par jour. Beaucoup d’études aussi sur la prévention des cancers (digestifs, sein, poumon…), des effets contre la formation du mauvais cholestérol et protecteurs cardiovasculaires, également stimulant des défenses immunitaires… (si vous en cherchez : extraits de Thé vert).
– Berbérine : c’est aussi un stimulant de la production énergétique cellulaire, un stabilisateur de la glycémie, un activateur des voies métaboliques anti-vieillissement… Intéressante en cas de mauvaise flore intestinale et SIBO avec parfois, dans ce cas, quelques petites réactions au début du traitement. Celle-ci est pure et bien dosée : Berbérine gélules.
Transparence : certains produits sont vendus par des laboratoires partenaires qui versent une petite commission permettant le fonctionnement de ce site.
D’autres produits moins naturels comme la rapamycine, la metformine ou le lithium, par exemple, peuvent également activer les processus de l’autophagie mais ils ne sont pas forcément dénués d’effets secondaires. Ils sont connus pour être utilisés en médecine anti-âge. Des études ont montré qu’ils pouvaient rallonger la durée de vie chez l’animal. En particulier, la metformine est un antidiabétique qui fait l’objet depuis 2016 d’expérimentation chez l’homme dans le but d’améliorer la longévité (en savoir plus ici). Ces produits sont délivrés uniquement sur prescription médicale, et l’avis d’un médecin compétent est hautement souhaitable.
En conclusion sur l’autophagie
L’autophagie est une grande découverte. Elle connaît un certain phénomène de mode (parallèle à celle du jeune intermittent) ces dernières années. Ce n’est toutefois pas une nouvelle technique de réjuvénation ni une pilule magique mais une fonction normale de nos cellules, que nous utilisons tous. Il y a donc 2 cas de figures :
- notre autophagie est ralentie ou affaiblie (par l’âge, par une alimentation trop riche, trop sucrée, trop fréquente, un manque de sommeil, un surmenage, etc…). Dans ce cas, nous avons tout à gagner à la stimuler, et des résultats devraient être évidents. Cela se fera surtout en améliorant notre hygiène de vie (manger moins souvent (voire manger moins tout court), bouger, prendre des temps de repos…). Et si c’était cela le plus important ?
- notre autophagie a déjà un bon niveau de fonctionnement. Dans ce cas, on peut penser que sa stimulation nous renforcera (comme avec l’hormèse), et ça sera possiblement le cas. Jusqu’à quel point ? C’est difficile à dire mais n’oublions pas que la science a aussi montré que l’autophagie trop poussée peut être néfaste pour la santé.
Une fois de plus, c’est la voie du milieu que nous recommandons. Evitez les extrêmes, la santé est un équilibre.
Il est logique de chercher à activer son autophagie pour lutter contre les effets indésirables de l’âge, et en particulier les risques de maladies dégénératives. Rien ne prouve à ce jour que vous vivrez 120 ans grâce à cela mais vous augmenterez certainement votre vitalité. C’est déjà très bien.
Les remèdes naturels proposés pour cela ont également d’autres effets anti-âge. Certains sont anti-oxydants ou anti-glycation, d’autres protègent nos mitochondries, sont sénolytiques*, etc… Les utiliser par cures de 2 ou 3 mois dans le cadre d’une amélioration globale de l’hygiène de vie pourra être judicieux, et permettra de se faire une idée des résultats. Certains auteurs proposent des programmes sur plusieurs semaines allant dans ce sens. Nous pensons qu’il n’y a pas une méthode unique pour tout le monde mais qu’il faut la configurer selon la constitution de chaque personne pour en tirer tous les bienfaits.
Quant aux jeunes courts et/ou intermittents, ils ne présentent pas de risques pour la santé malgré bien des sottises que l’on a pu entendre comme « il ne faut surtout pas sauter un repas« , « le jeûne fait perdre du muscle qu’on ne reprend jamais« , « quand on jeûne, il ne faut rien faire« , etc… Alors, en l’adaptant toujours à son cas personnel, ou en étant bien conseillé(e) par une personne compétente, pourquoi ne pas essayer pour se faire sa propre idée ?
Bonjour, pendant un jeune hydrique de 3 à 5 jours, est il conseillé de se mettre à faire ou continuer un entrainement de musculation, pour éviter ou ralentir la fonte des muscles?
Peut être faut il également fournir avant ou à la fin du jeune les briques au corps pour qu’il limite la casse/rebatisse mieux ensuite sa musculature, donc pas mal de protéines sur les repas encadrant le jeune?
Bonjour. Tout dépend de chaque cas. Il faut savoir pourquoi ce jeûne, pour qui, et pourquoi cette durée. Un jeûne de 3 à 5 jours n’entraîne pas spécialement de grande fonte musculaire, en tout cas rien d’irréversible chez un sujet de constitution moyenne. Oui, certaines personnes peuvent avoir une activité physique voire sportive pendant un tel jeûne mais pas tout le monde. Beaucoup de personnes jeûnent plus longtemps et n’ont aucune perte musculaire a posteriori. Enfin, pour faire du muscle (voir cet article), il faut effectivement des acides aminés (donc des protéines) sans excès, de l’exercice, et des hormones équilibrées. Ceci pour un sujet moyen, dans la « norme ». Ce sera différent pour un bodybuilder bien entendu.
Salutations distinguées
Je voudrais entrer en contact avec un médecin traitant qui favorise l’autopsie, en France
Merci beaucoup d’avance
je ne comprends pas votre question. Que cherchez-vous svp ?
Tout le monde se gargarise en citant le mot magique : une étude !
Ne pas oublier le facteur essentiel : la qualité de l etude. De plus en plus d études sont de très bas niveau entre autre pour des raisons financières. Une étude en double aveugle statistiquement correcte coûte très cher et les chercheurs ont intérêt à publier pour recevoir de l argent….
je suis un adepte du jeune sec depuis 2018 lorsque j ai rencontre les travaux en italie de DR Sergei Filonov..je pratique des jeunes de 5 a 11 jours 3/4 fois par an…,mes prises de sang temoignent des resultats surprenants qui en decoulent…je ne jeune pas pour soigner une maladie je le precise mais pour son aspect spirituel et ralentissement du vieillissement cellulaire ..tant de choses a dire sur le sujet..
a bon entendeur bonne journèe…
Merci pour votre témoignage et bravo pour votre volonté. J’ajouterai juste qu’il y a pas de règle absolue pour la durée ou la nécessité de jeuner plusieurs jours. Cela dépend de la constitution de chacun et de ses propres objectifs.
Bonjour,
Voilà deux semaines que je pratique le jeûne intermittent de un repas par jour. Je souhaite avoir des témoignages sur l’autophagie et les nodules thyroïdiens. Cordialement,
Je pratique le jeûne intermittent tout le temps (15h par jour en ayant supprimé le repas du soir) et je n’ai pas constaté de différence sur mes nodules thyroïdiens. Par contre, j’ai pratiqué à 2 reprises la cure de Breuss (la 1e fois complète: 42 jours et la seconde sur 21 jours) et là, oui, réduction importante des nodules sur la thyroïde, disparition d’un fibrome utérin et d’un kyste récidivant depuis une dizaine d’années. La durée peut faire peur mais la cure breuss n’est pas un jeûne sec et se vit très bien (j’étais en super forme, sauf un peu fatiguée à la fin quand je faisais un peu de sport ayant perdu 11 kgs que j’ai rapidement retrouvés: poids normal 52 kgs), à condition de suivre rigoureusement les préconisations. Penser au charbon végétal et à l’argile verte pour amoindrir les effets secondaires lors des 1ers jours de jeûne (le charbon et l’argile en adsorbant les toxines relarguées vont permettre de réduire voire supprimer les petits désagréments: maux de tête, malaises…).
Merci beaucoup pour vos recherches et vos réponses à la fois pertinentes et prudentes. Je suis d’accord avec vous, c’est mieux d’être encadré par un professionnel. Je pense qu’il est important que ce soit de courte durée car souvent c’est la reprise alimentaire qui peut faire du mal, si elle est mal faite, voir faire pire que si on n’avait pas jeûné. Comme elle équivaut en temps à la durée du jeûne, je préfère le faire sec et court (perso. 2 jours max) avec une reprise douce (2/3 jours), (1 ou 2 fois l’année). L’important est une alimentation saine sur toute l’année, sinon le jeûne sec intermittent peut être intéressant à priori et plus facile. Encore merci beaucoup, je suis très heureuse de votre réponse, l’avis d’un professionnel est important, merci :-)
Merci infiniment, alors à bientôt…
D’après ceux qui pratiquent les jeunes secs il y aurait plusieurs avantages :
– pas de sensation de frilosité
– moins de perte de force
– pas de nausées
– meilleure élimination des cellules abimées (a priori par autophagie)…
D’après la science, la combustion de graisse pour produire de l’énergie (ce qui ce passe en état de cétose) produit 2 fois plus d’eau dans le corps, ce qui réduit d’autant les besoins en eau quotidiens.
L’état de cétose serait atteint en 24h alors qu’il peut mettre jusqu’à 72 h avec le jeune à l’eau. Sur ce point une étude montre que la diminution d’apports hydriques favorise effectivement la cétose.
La déshydratation agit aussi favorablement sur les voies de régénération/anti-âge que sont mTOR et ampk donc sur l’autophagie (à condition que cette déshydratation soit raisonnable bien sûr). Une étude montre que 5 jours de jeûne sec restent sans conséquence dangereuse pour la santé. Une autre que la glycémie reste plus élevée en jeune sec, ce qui pourrait expliquer moins de fatigue musculaire que rapportent certains.
Au final, l’état actuel des connaissances confirmerait une action plus rapide et plus intense du jeûne sec sur les mécanismes cités plus haut. Dire qu’elle est de 3 fois plus n’est qu’une hypothèse, et il y a d’autres effets dans le jeûne dont où l’apport d’eau ne change peut-être rien.
Dans tous les cas, il faudrait être prudent et procéder avec des courtes durées (voire en jeûne intermittent, c’est ce qui se passe dans le Ramadan), et la supervision d’un thérapeute habitué est conseillée au début.
Voici une petite recherche qui était intéressante.
Bonjour et merci pour cet excellent travail. Est il vrai qu’un jour de jeûne sec équivaut à 3 jours de jeûne sec ? C’est un raccourci mais est ce plus efficace ? Je pose la question car cela permettrait des jeunes plus courts et donc une réadaptation moins contraignantes les jours suivants le jeune et qui m’ont été difficiles. Merci
Il se dit effectivement que le jeûne sec est plus performant. Je n’ai pas de référence scientifique qui le confirme mais c’est l’occasion pour en chercher.
Merci pour votre appréciation.
bjr Leila..je confirme vos dires paroles de sergei Filonov…
Bonjour,
Dans l’article, il est mentionné « il n’est pas dit qu’activer son autophagie en permanence soit très bon, et certains articles scientifiques en ont évoqué des dangers. »
Quels sont ces dangers ?
Désolé, je répond tardivement. En fait, comme toutes les bonnes choses, l’abus et l’extrême peuvent aboutir à des phénomènes indésirables. Ici, il peut s’agir de la consommation de fibres musculaires, de lésions sur les mitochondries et de mauvaise régulation de l’élimination de cellules anormales (apoptose). Des cellules cancéreuses pourraient bénéficier de l’autophagie dans certaines circonstances. Ceci reste néanmoins encore mal connu et peu clair. Voir : https://siimland.com/signs-of-too-much-autophagy
Lorsqu’on parle de l’autophagie, on peut aussi penser à la mitophagie qui assure la régénération de nos mitochondries. Quelqu’un a-t-il une expérience avec Mitopure (un préparation à base d’urolithin A) de la startup Amazentis ? Actuellement, le produit semble n’être disponible qu’aux USA mais on peut se le faire envoyer.
Merci à celui qui aurait un commentaire à son sujet.
De mon expérience personnelle, j ai d abord été voir un acuponctureur, séances très rapprochées les premiers mois pour un rééquilibrage des énergies dans le corps, « une remise en bonne forme de mon corps » puis il m a appris à distinguer l envie de manger et je mange parce j ai faim. Cela m a automatiquement dirigé vers 1 repas par jour, ce que je veux, et dès que je n ai plus faim, je ne mange plus. Par contre je bois beaucoup d eau, je fais du sport 2 à 3 fois par semaine sans baisse de régime. J ai perdu 10 kg et je me maintiens au niveau du poids sans problème.
Cela fait 6 ans que je pratique cette méthode, j ai plus de 55 ans, très rarement malade, je fais tous les 6 mois un bilan sanguin et mes analyses restent dans les bonnes normes.
Donc pour moi c est très concluant
Moi je pratique tous les 4 à 5 mois un jeune de 72h . Je bois uniquement de l’eau et du café le matin . Le bénéfice est immense . Je me sens beaucoup mieux plus tonique. Plus de douleurs nulle part !
témoignage très intéressant. le café pourrait par ailleurs activer l’autophagie.
merci mais faites attention, par les temps qui courent, à ce qu’on ne vous signale pas comme dérive sectaire :-) lol!
Tout a fait d’accord la fonte musculaire n’existe pas en jeune et si elle se fait elle est très récupérable je fait plusieurs jeune par année et je suis constamment en jeune intermittant et je n’ai JAMAIS eu de perte musculaire que je n’ai repris dans les semaine qui suivent (meme que je n’en ai pas perdu dutout) et pour ce qui est de l’acide urique qui explose ap`res un jeune c’est NORMAL si vous manger beaucoup de protéine le corps essaie sans relàche de se débarrasser de cet acide qui est nocive donc oui il est remis en circulation (car il se localise dans vos articulation tendons et autre pour former des tendinite etc…) bref il est remis en circulation durant le jeune pour etre expulser mais cela ne se fait pas en claquant des doigts ! Dailleur en jeune les paramètres de sang urine et tout sont très perturbés ! c’est normal on jeune on remet les toxines en circulations ! Il ne faut pas tout mélanger et éviter de dire de choses qu’on ne connais pas !
Seren a tout dit…. IL FAUT S’AFFRANCHIR DE TOUTES SES PEURS QUE NOUS INCULQUE LES PROFESSIONELS OU AUTRES Pseudo Medecins ou thérapeutes ou qui qu’il soit IL FAUT SE PRENDRE EN MAIN PAR SOIS MEME ! et arreter de dépendre de tous le monde et attendre qu’il NOUS SOIGNE qui sait mieux que votre corps ce qui est bon pour lui !? ESSAYER et arreter d’avoir peur ! Vous trouvez que le monde vas bien ? NON ! Alors essayer autrement !
La nature est plus intelligente que la médecine …. il faut se prendre en mains par soi même …..
@RAMIREZ
Votre temoignage m’a beaucoup touchée car je souffre d’un probleme similaire quoi que plus grave.
Je souffre de problemes allergiques depuis pres de 8 ans. Ces problemes rendent mon quotidien un enfer : rhinite allergique avec deux chirurgies pour enlever des polipes, surditée des deux oreilles par obstruction des trompes d’eustaches (le mucus du nez remonte par les trompes et les bouches) et encore bronchite chronique déjà bien avancée. Antihistamiques a gogo ainsi que pas mal de cortisone aussi.
Partout je cherche des solutions alternatives. Je vais essayer le jeune, je n’ai pas le choix. Connaissez vous des études ou des cas portant sur la bronchite chronique ?
Merci d’avance pour toute l’aside que vous tous me pourrez apporter !
Bonjour Ana
Je réponds très tardivement à votre question désolé
En efft je ne consulte ce site que rarement’ généralement quelques semaines avant d’entreprendre un jeûne afin de renforcer ma motivation ☺
Pour répondre à votre question, j’ai pour ma part beaucoup écouté Fabien Moine qui donne dans ses podcasts de nombreuses explications sur les principes physiologique du jeune, sur la méthode ou les méthodes,ainsi que sur les effets et principalement les symptomes en cours de jeune.
J’ai egalement lu pas mal sur le sujet
Jean Seignalet qui ne traite pas directement du jeune mais des maladies liées à l’alimentation moderne
Dr Wilhemi de Toledo du jeune Buchinger
Et bien entendu Albert Mosseri et Shelton….
Après, des retours sur les études de certains chercheurs comme Walter Longo notamment. …
Bien entendu le site antiageintegral qui regorge d’informations pertinentes 👍
Le plus important je pense c’est de s’informer pour s’approprier le sujet puis de tester progressivement par des jeunes cours, puis de plus en plus long… si le besoin s’en fait sentir bien sûr
Pour ma part, j’ai testé le jeune sec sur 72h, et cela m’a été très bénéfique.
Mon prochain jeune (le 4eme) est programmé mi décembre et durera 10 jours
Je tiens à préciser que depuis que je je jeune régulièrement mes allergies ne me font plus souffrir et que mes performances physiques s’améliorent progessivement…tant sur l’aspect force explosive que sur l’aspect cardio en général
J’ai même globalement pris du poids sec et si l’entraînement y est pour beaucoup les jeunes ne m’ont pas empêché de gagner en muscle…bien au contraire je pense
Bonne recherche et bon courage à vous
Cordialement
Bernard
Le Messager d’Allah a dit : « le pire récipient que l’homme puisse remplir est son estomac »
Pour activer l’Autophagie vous prenez quoi pendant 3 jours, à part de l’eau ? Merci
Par définition, le jeûne c’est ne rien manger. Et c’est ce qui active le mieux l’autophagie.
Vous pouvez alors boire de l’eau ou pas. Des infusions ou bouillons peuvent être bus sans trop ralentir le phénomène a priori.
Après, lorsqu’il s’agit d’une période de plus de 24 heures, l’autophagie peut aussi être activée par un régime cétogène, ou très hypocalorique et pauvre en protéines, mais on ne parle alors plus de jeûne, et c’est un autre sujet.
Bonjour,
J’interviens tardivement sur cet article de très bonne qualité, pour faire part aux prochains lecteurs, de mon expérience personnelle concernant le jeûne intermittent et le jeûne long.
Pratiquant du jeûne intermittent 16/8 voir 20/4 depuis trois années, j’ai fait l’an passé deux jeûnes de 7 jours afin de tenter de soigner une allergie au pollen de cyprès qui devenait de plus en plus handicapante au fil des ans et qui m’obligeait à suivre de lourds traitement à base d’antihistaminiques et de cortisone plusieurs mois par an.
Les résultats ont dépassé mes espérances. Ces deux jeûnes (séparés de 4 mois – octobre 2018 et février 2019) m’ont permis de passer la saison 2019 des allergies aux cyprès quasiment sans symptômes et surtout sans cortisone (un peu d’antihistaminique en pic de pollinisation). Fini donc ces affreuses semaines complètement vidé de toute énergie ou vous priez afin qu’il pleuve (les gros allergiques s’y reconnaitront !). Pas d’asthme non plus et pas d’infection pulmonaire (j’en avais fait deux coup sur coup en 2018!).
Autre effet inattendu de ces deux périodes de jeûne, la disparition d’une tendinite récalcitrante au niveau du coude (épitrochléite) et du tendon d’Achille – moins franche celle-là il est vrai.
La perte de « masse » (j’ai 46 ans) que je craignais s’est en effet traduite par une perte de poids d’environ 6 kg à chaque fois. Mais manifestement mes muscles n’en n’ont pas souffert, au contraire même je dirais car j’ai littéralement « sécher » durant ces deux jeûnes et mes performances physiques s’en sont même trouvé améliorées (c’est mon ressenti en tout cas) dans les semaines qui ont suivies. Pratiquant de sports de combats et de crossfit de longue date, je me connais bien et suis relativement à même de mesurer mes performances.
En définitive, si vous voulez vous lancer, de mon expérience, n’hésitez pas. Appropriez vous les connaissances sur ce sujet, de nombreuses sources fiables sont aujourd’hui disponibles. Faites vos propres tests et essais et allez-y progressivement.
En ce qui me concerne, mon prochain jeûne est déjà programmé.
Vous souhaitant une pleine santé.
Bernard
Merci pour votre témoignage. Je confirme vos impressions et constatations. Après, il faut adapter cela à chaque type de personne (constitution) mais votre conclusion est bonne » Faites vos propres tests et essais et allez-y progressivement ». Cela permet, en outre, d’apprendre à écouter son corps et à le respecter.
bonsoir,
Pouvez-vous développer les effets du jeûne intermittent ou l’autophagie et le Parkinson?
Y-a-t-il des études de faites sur ce prooblème?
Cordialement
Selon les études, la diminution du processus d’autophagie au niveau des neurones entraine des maladies neurodégénératives. Il a été montré que les jeunes courts augmentaient l’autophagie au niveau des neurones. Donc le jeune intermittent améliore l’autophagie au niveau des neurones, réduisant ainsi la neurodégénération. Voici une étude sur le Parkinson en particulier : Dietary restriction and 2-deoxyglucose administration improve behavioral outcome and reduce degeneration of dopaminergic neurons in models of Parkinson’s disease.
Duan W, Mattson MP – J Neurosci Res. 1999 Jul 15; 57(2):195-206.
Bonjour, Merci pour ces informations précieuses, ou peut-on consulter ces publications sur la réparations de l’organisme et les jeune long ? savez vous si des jeunes long, peuvent entrainer de la porosité intestinale. il semble y avoir des réponses contradictoires sur le sujet..J’aimerais aussi savoir si il n y a pas de danger de jeuner 2-3 sem avec des metaux lourd dans le sang… ou si le jeune peut etre fait avec la prise de chlorella pour la chelation en même temps que le jeune ?
il y a des tas d’études sur Pubmed. Pour la porosité intestinale, la plupart des auteurs s’accordent pour dire qu’elle est améliorée par les jeûnes (il y a même cette étude). Dans tous les cas, il ne faut pas se lancer seul dans un jeune long de plusieurs semaines, surtout si l’on est d’une constitution faible ou chargée de toxines.
Hello! Oui c infos sont pertinentes. Pour notre part souper léger, en gén. vers 19:00h. si avons eu repas protéin/vég/ vers 15:00 puis+rien jusqu’au lendemain 10:30h graines, avoine, fruits secs trempés la veille + fruits frais, mangue papaye pastèque etc = 16h de jeûne sans effort! QUESTION: mais qu’en est-il du MÉTABOLISME ne dit-on pas qu’il faudrait plutôt manger 5 à 6 pts repas par jour pour mieux l’activer? Et lors de plus long jeûne que se passe-t’il? Merci
Le rythme de vos repas vous laisse judicieusement 16h de repos digestif. L’essentiel est que vous vous sentiez bien comme cela.
Une digestion normale demande 3 à 4 heures à l’estomac pour se vider, et jusqu’à 6 ou 7 h pour un repas gras et riche en protéines animales. Aussi, manger fréquemment dans la journée entraîne le plus souvent des troubles digestifs car un premier processus n’est pas terminé alors qu’un 2° commence. Après, pour des gens qui ont beaucoup d’activité physique et un très bon métabolisme (et un bon « feu digestif »), il est possible que cela passe mieux. Et tout est aussi question de quantités…
Lors de jeunes plus longs, le processus d’autophagie perdure puis d’autres effets se combinent. Le corps, libéré de la charge digestive peut dépenser plus d’énergie à la détoxication et à la réparation. C’est l’homéostasie qui fait qu’un système vivant a naturellement tendance à se réparer. De nombreuses études scientifiques ont analysé les effets thérapeutiques des jeunes
Merci très intéressant, j’ai déjà fait plusieurs jeûnes. La première fois difficile, peut être la crainte de ce qui pourrait s’avere insupportable. Très heureuse d’avoir surmonté mes craintes j’ai récidivé plusieurs fois, dont une de 12 jours. J’aurais pu ne pas m’arreter mais les contraintes sociales étaient là. J’avais ressenti beaucoup de problème avec le sucre après les repas malaises tremblement. J’en suis sortie grâce au jeune. De meme après un épanchement synovial et un claquage, les jeûnes m’ont sauvée. Par ailleurs je ne déjeune plus le matin car en fait je me forçais A déjeuner, erreur.
La perte musculaire c’est que je crains le plus. bien que j’ai été assez musclée par le passé danse classique, natation, marche. Maintenant j’ai 80, aussi je me pose la question de prendre des suppléments de protéines après ma reprise alimentaire, car lors de mes différents jeûnes depuis 2 ans j’ai l’impression d’avoir perdu en muscles.
Lorsque je ne porte pas de poids je monte mes 8 étages. Peut-être devrais-je aller en salle car chez moi impossible de faire de l’exercice. C’est limité par l’espace exigu.
J’ai compris après des années de recherches personnelles que chaque personne est unique et il n’existe que des solutions adaptées à chacun. Tenir compte de sa constitution de son mode de vie et de pensée. Pour exemple, j’ai un appétit fluctuant et mon mari du 1er janvier au 31 décembre peut absorber ses trois repas journalier sans être incommode. Personnellement, j’ecoute mon corps pour savoir si l’appétit est au rdv. Je peux sauter un repas si besoin. Cela arrive occasionnellement.
Mais pour chacun il est recommandé de manger frugalement, sainement toute l’année. S’octroyer quelques écarts bien sûr, lors d’invitations ou sorties. Mais à la longue le corps s’habitue à ce rythme sobre et notre vision du plaisir de la table change.
J’ai compris que tout le monde s’encrassait tranquillement, à son rythme et toutes sortes de problèmes de santé arrivent. Rien ne peut évoluer favorablement, à longs termes sans un changement de conscience concernant notre façon de nous nourrir.
Merci beaucoup pour votre réponse, ainsi que pour le lien vers cette étude. C’est intéressant de noter que la restriction calorique est complémentaire du jeune court, que seul le deuxième déclenche l’autophagie neuronale.
Peut être connaissez vous également cette étude ? https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29107505. Bien que l’étude détaillée ne soit pas publique, il sort des conclusions que le jeune intermittent 2 x 12 heures SANS restriction calorique favoriserait aussi l’autophagie. Bien sûr il serait intéressant d’avoir plus de données, afin de comparer les 2 approches : 12-12 / 16-8, mais ça a l’avantage d’ouvrir de nouvelles perspectives.
Bonjour, vous affirmez : « Des études sur les maladies neurodégénératives ont montré que les neurones pouvaient éliminer leurs toxines et régénérer leurs mitochondries abimées lors d’un jeûne intermittent (ou alterné). Ce type de jeûne déclenche l’autophagie au niveau du cerveau et serait nettement plus efficace pour cela que les autres diètes restrictives (3). »
Pour autant, l’etude en question demontre certes le role detoxifiant de l’autophagie dans les neurones, mais aucune mention de jeune intermittent, donc rien ne prouve la correlation, pas plus que la comparaison avec d’autres dietes restrictives.
S’agit il d’une erreur d’interpretation de l’etude, ou bien seulement une erreur dans la bibliographie ? La question est cruciale car si autant les mecanismes de l’autophagie ainsi que son role dans les maladies degenratives est reconnu, la maniere de le declencher et le fait que le jeune intermittent soit suffisant restent encore tresp floues il le semble. Sans parler de la definition meme du jeune intermittent et de la restriction calorique associee qui doit etre determinante.
Effectivement, il manquait une référence qui montre que le jeûne court déclenche l’autophagie dans les neurones. C’est rajouté et la phrase est re-écrite.
Après, vous avez raison, rien n’est jamais acquis et les avis peuvent toujours changer ou diverger en médecine. Merci pour votre commentaire.
en tout cas la plupart des scientifiques s’accordent pour dire que le jeune intermittent déclenche mieux l’autophagie que la simple restriction calorique
http://www.larecherche.fr/prix-nobel-2016-m%C3%A9decine-physiologie/le-prix-nobel-de-m%C3%A9decine-ou-physiologie-2016-r%C3%A9compense-des
Autophagie
Investissement d’avenir!!
La réalité est que je n’ai pas encore trouvé de médecin avec qui on puisse discuter de concepts, notions ou recherches non autorisés par la faculté!!
Alors on est bien obligé de se débrouiller avec ses propres recherches
À quand la rencontre d’une faculté qui date et de la réalité d’un monde qui évolue ?
Mireille
« C’est très simple il suffit de faire ramadan
et vous serez guérie de toutes les maladies !!!!! »
Ce serait assez vrai si on se contentait d’une soupe maigre le soir. Pas si on ’empiffre de viande, de sucre et de patisserie. ;-)
C’est très simple il suffit de faire ramadan
et vous serez guérie de toutes les maladies !!!!!
Mes sources sont une analyse de sang sur moi même
Le jeun lyse les protéines anormales inutiles (nodules etc..) qui encombrent l’organisme donc il me semble, à priori, assez normal qu’on retrouve leur résidus dans le sang, l’acide urique.
sauf que l’acide urique est un anti oxydant des plus puissants ! pour preuves le mien a doubbler litteralement et je n ai pas la goute ou autres soucis de sante ..le tout il est vrai apres 7jours de jeune sec svp
Malheureusement ce n’est apparemment pas si simple.
http:www.sport-passion.frsantesport-a-jeun.php
Il y a apparemment risques de fontes musculaires entre autres.
Les faits qui eux ont toujours raison :
Analyse de sang immédiatement après un jeune de 3 jours (que de l’eau), résultats: l’acide urique explose (+30!) donc il y a bien eu combustion des muscles (irréversible après 25 ans parait il !)
Conclusion : ne croire personne sur parole, tout vérifier sur soi
C’est vrai. Rien n’est simple et nous ne connaissons pas grand chose en définitive. Il faut se baser sur les études sérieuses et reconnues. Chacun doit aussi adapter ces principes à son cas personnel. Il n’y a pas de standard.
Je n’ai pas retrouvé les études sur jeune et acide urique. C’est intéressant. Quelles sont vos sources svp ?
Merci.
PS : nous parlons ici de jeunes très courts (moins de 24 h) ce qui est très différent des jeunes longs de plusieurs jours.
Cela se nomme aussi la Sanogenèse.
Les premières expériences ont été menées en Russie dès les années 70 (Arte à diffusé un documentaire sur les origines du jeûne et ses vertus auto-régénérante https://www.youtube.com/watch?v=V2rY0hD8NXI&feature=youtu.be ) et les résultats sont assez intéressants puisque cela vient démolir l’idée même de la société de consommation par la découverte que le corps humain à plus d’outils pour compenser la faim que pour assimiler tout ce qu’on mange aujourd’hui trois fois par jour (et qui s’avère, en réalité, nocif pour le corps).
Concernant la combustion des muscles, soit disant irréversible après 25ans, il s’agit d’une ineptie.
Et pour aller plus loin, sachez que vous ne trouverez pas de modèles musculaires plus pertinents que les musculatures des peuples (dits primitifs) de chasseur/cueilleur que l’ont trouve encore aujourd’hui dans diverses parties du monde.
Le modèle « 50 cent » hyper-bodybuildé est un symptôme de la propagande de la société de consommation typique de notre époque.
Voilà plusieurs années que je pratique de longs jeûnes de 3 semaines (cet été j’ai fait mon 7e) et j’ai 37 ans. Il n’est pas une seule fois où je n’ai vu ma musculature fondre littéralement durant mon jeûne. Il n’est pas une fois non plus où je n’ai pu la retrouver en 3 mois pour la plus grande partie et en 6 mois pour la totalité via un exercice physique régulier (pompes quasi quotidiennes, 2 à 3 footing par semaine et une séance de piscine hebdomadaire). Autrement dit, ce que vous dites est faux, je l’affirme par expérience personnelle et je peux vous le prouver par des photos.
Bonjour Olivier, je me risque à te demander ça, ton expérience m’interesse beaucoup, 3 semaine de jeûne!!!, J’imagine que le jeûne intermittent c’est de la rigolade pour toi. Je sais que j’ai grand besoin de m’y mettre aussi, 40 ans depuis peu et une envie de faire le grand ménage, aurais tu de bons conseils à suivre.
Merci et bonne continuation.
Éric
@Gabriel : Vous semblez mettre sur un même pied d’égalité cet article de antiageintegral.com très bien fait (parfaitement documenté avec ses 10 études scientifiques citées en bibliographie) et un article sorti d’un blog pour le moins douteux (sport-passion.fr) dont le but semble être plus le placement de liens commerciaux que l’information du sportif. Certains articles paraissent même tout droit sortis du dossier de presse d’un constructeur d’équipements sportifs.
Pour information les 8 études auxquelles font référence l’article de antiageintegral.com ont été publiées dans quelques unes des plus prestigieuses revues scientifiques, après approbation d’un comité de lecture. L’un des auteurs ((8) Yoshinori Ohsumi: autophagy from beginning to end. ) a même obtenu cette année le prix NOBEL DE MEDECINE pour ses travaux sur l’autophagie (http://www.nature.com/news/medicine-nobel-for-research-on-how-cells-eat-themselves-1.20721). C’est dire c’est c’est du sérieux.
Le bloggeur que vous citez donne rarement ses références (ou alors il s’agit souvent des livres de ses « sponsors » ou de ses propres « publications ») : c’est évidemment son droit mais dans ce cas il n’émet que sa propre opinion, attention donc à ne pas reprendre son opinion personnelle et à la faire passer ensuite pour une vérité scientifique universellement reconnue. L’article que vous citez est d’ailleurs assez étrange car il est rédigé en 2 parties totalement opposées. Dans sa première partie l’intérêt de l’entrainement à jeun est clairement affirmé avec en plus, pour une fois, une référence à une étude scientifique. Dans la seconde partie, où cette fois aucune source n’est mentionnée, l’entrainement à jeun nous est présenté comme une hérésie qui va nous condamner aux pires tourments : dépression, coma, acidocétose diabétique et la fameuse fonte musculaire « irréversible »…
Voilà une belle liste de mythes et de contre-vérités : je ne vais pas tout reprendre mais l’acidocétose diabétique concerne, comme son nom l’indique, les diabétiques. Pour les personnes qui suivent un jeûne c’est difficile de les accuser en même temps de risquer l’hypoglécimie et d’être en état d’acidocétose diabétique puisque celle-ci implique… une hyperglécimie (4g/L au moins). Les taux de glucose et de corps cétoniques n’ont rien de comparables dans les 2 cas. taux de beta-hydroxybutyrate : 0.5 mmol/L pour un entrainement à jeun, 5 mmol/L pendant un jeune prolongé 15 à 20 mmol/L pour un diabétique en crise d’acéto-acidose.
Dans l’article que vous citez il accumule les mythes et les contre-vérités comme cette histoire de « fonte musculaire irréversible ». Je n’ai trouvé aucune trace de cette « fonte musculaire irréversible », excepté dans quelques blogs ou forums, à chaque fois c’est un simple copier coller toujours sans aucune référence, un peu comme si des bloggeurs s’étaient copiés les uns les autres sans jamais rien vérifier.
La fonte musculaire irréversible ça n’existe pas, sinon un sportif qui devrait arrêter l’entrainement quelques mois mettrait fin à sa carrière et les personnes dénutries (grève de la faim, rescapés des camps de la mort, ne reprendraient jamais de masse musculaire).
des informations d’une très bonne qualité scientifique
à lire avec intérêt et ensuite appliquer avec rigueur et régularité
tout un programme pour ajouter des années à la vie,
bravo
Super intéressant des sujets très décortiqués des bonnes infos merci encore