- Lutter contre la chute de cheveux
- Une bonne circulation sanguine locale
- Combler les carences
- Les soins de stimulation de la repousse
- La micro-greffe capillaire
Article mis à jour le 30/07/2019
Identifier la ou les causes de la perte de cheveux
Avant toute chose, il faut évaluer les causes possibles qui sont nombreuses. Nous les résumons ici et vous trouverez des précisions sur les sites de dermatologie.
La cause la plus fréquente est l’alopécie androgéténique (appelée aussi androgénique). Anormale chez la femme mais plus ou moins « normale » dans le vieillissement (surtout chez l’homme), elle serait aussi fortement héréditaire. Elle est liée à une modification du terrain hormonal androgénique. En particulier la testostérone se transforme trop en dihydrotestostérone (DHT) qui agit sur le follicule pileux en diminuant sa croissance.Ainsi, un cheveu tombe et repousse selon un cycle pilaire de plusieurs années en moyenne, mais ici, à chaque repousse, il devient plus fin et dévitalisé jusqu’à devenir inexistant. Pour simplifier, disons que ce processus est « normal » avec le vieillissement mais que certaines personnes y seraient héréditairement beaucoup plus sensibles, et plus tôt.
Hormis l’alopécie androgénétique, les causes possibles (ou venant s’ajouter) sont :
– les effluvium télogènes médicamenteux (de l’aspirine à la chimiothérapie, nombreux sont les médicaments chimiques pouvant faire tomber les cheveux)
– les dermatoses du cuir chevelu, les pelades, les mycoses
– l’hyperséborrhée (cheveux très gras avec pellicules)
– les troubles hormonaux : certaines suites de grossesse, les maladies thyroïdiennes, l’hyperandrogénie (trop d’hormones mâles)
– la radiothérapie, les brûlures, le stress important et continu…
L’approche intégrative de la chute de cheveux
S’il existe une cause particulière et bien identifiée à l’alopécie, il faut en premier lieu, la traiter. Pour les autres cas où les cheveux tombent trop vite pour des raisons multiples, héréditaires ou liées simplement au vieillissement, une approche intégrative et globale suit le plan ci-dessous :
1 – s’assurer que le follicule du cheveu est bien alimenté (bonne circulation sanguine dans le cuir chevelu)
2- vérifier que ce flux sanguin lui apporte tous les micronutriments essentiels (complémenter l’alimentation si besoin)
3- éliminer les causes toxiques possibles (polluants, tabac, médicaments…)
4- stimuler la pousse du cheveux avec les soins à disposition
5- équilibrer le terrain hormonal si nécessaire, lorsqu’il perturbe la pousse des cheveux
6- sans oublier de prendre soin de ses cheveux dans leur entretien quotidien : lavage, brossage, protection, coiffure…
Selon cette approche, voici maintenant les soins que l’on peut apporter, soi-même, ou avec un médecin.
Stimuler la circulation sanguine dans le cuir chevelu
Brossage et stimulation
Le brossage doux, régulier et le massage stimulant avec la brosse (en poils de sanglier pour ne pas traumatiser le cuir chevelu) sont de bonnes habitudes pour la vitalité du cheveu.
Massages du cuir chevelu
Les massages du crâne (avec ou sans lotion) favorisent également la circulation sanguine locale. Attention toutefois à ne pas brutaliser et arracher des cheveux. A pratiquer avec douceur.
Lotions circulatoires (minoxidil, plantes…)
Le minoxidil (Aminexil°, Rogaine°, Foligain°…) est utilisé à l’origine contre l’hypertension artérielle. C’est un vasodilatateur qui augmente le flux sanguin dans le cuir chevelu en application locale. Il semble que l’effet sur les cheveux s’arrête en stoppant le traitement. A poursuivre donc en continu. A priori peu marqués, des effets secondaires existent (démangeaisons, acné, maux de tête, vertiges…).
Il existe aussi beaucoup de lotions pour activer la circulation avec des produits variés et des plantes (voir plus bas).
Carboxythérapie
L’injection sous-cutanée de gaz carbonique possède des effets vasodilatateurs et oxygénateurs des tissus.
Electrothérapie, micro-courants, LEDs, lasers
Il s’agit encore de techniques visant à augmenter la microcirculation autour des follicules pileux. Ici on utilise des aiguilles connectées à des courants électriques ou la lumière de LEDs ou encore laser de basse intensité (que certains appellent lasers « froids »). Il se pourrait qu’au delà de l’action microcirculatoire, une stimulation des cellules de la fabrication du cheveu se fasse. Des résultats ont été enregistrés mais aucune technique n’a vraiment fait la différence pas rapport aux autres et les études scientifiques probantes ne sont pas légion.
Vasodilatateurs locaux en mésothérapie
L’injection mésothérapique de médicaments vasodilatateurs va accroître le flux sanguin local et permettre aux bulbes pilaires d’être mieux irrigués.
Combler les carences nutritionnelles
Comme une plante poussera mal dans une terre aride ou pauvre en nutriments, vos cheveux auront de la peine à pousser s’ils ne trouvent pas facilement leurs nutriments quotidiens. Il s’agit de minéraux, de vitamines, d’acides aminés et d’acides gras essentiels.
Alimentation
Elle devra être saine et variée pour apporter à l’organisme l’ensemble des vitamines, minéraux, acides aminés et acides gras insaturés qui lui sont indispensables. En particulier il faut veiller aux apports en vitamines du groupe B et en acides aminés soufrés (cystéine, méthionine…).
Les apports par voie générale
Bien les études scientifiques sur ces produits soient rares, il est généralement admis que les suppléments à fortes doses de vitamines B5 et B8 (Biotine° Bépanthène° injections ou comprimés), et acides aminés soufrés sont actifs contre la chute de cheveux.
Complémentation : elle vise à éviter les carences, c’est à dire ne manquer de rien qui serve à la croissance du cheveu. Divers compléments proposent des mélanges de nutriments destinés à la santé du cheveux. On y retrouve classiquement :
– des micronutriments essentiels : surtout vitamines B5 (pantothénique) et B8 (biotine), mais aussi B3, A, E, B6, magnésium, zinc, silice. Le fer ne devrait être donné qu’en cas de carence suspectée ou vérifiée.
– des nutriments non essentiels : acides aminés soufrés (cystine, méthionine…), des antioxydants, des isoflavones de soja (pour leur effet sur le terrain hormonal), etc…
Supplémentation : on y retrouvera les mêmes micronutriments mais ils seront donnés à des doses bien plus élevées que les apports quotidiens recommandés (AQR). C’est notamment le cas de la vitamine B8 et B5 que l’on donne classiquement contre les pertes de cheveux à des doses pouvant dépasser 100 fois les AQR. Nous sommes alors dans le cas d’un véritable traitement à base de nutriments essentiels et non plus d’une simple optimisation des apports pour rester en bonne santé.
Les apports par voie locale
Il y a deux façons d’apporter des micronutriments aux follicules pileux à travers le cuir chevelu :
– les injections par mésothérapie (voir plus bas), où l’on emploie des mélanges de produits contenant des minéraux, vitamines, acides aminés. Les produits les plus utilisés sont les vitamines B5 et B8, E et C, le silicium, le magnésium…
– les lotions contenant ces mêmes nutriments. Le passage à travers la peau sera plus difficile et dépendra de la forme sous laquelle seront apportés ces nutriments, et des composants de la lotion qui vont les transporter. De plus, tous les nutriments ne sont pas absorbables par la peau.
Stimuler la pousse des cheveux
Lotions et substances naturelles anti-chute et stimulantes
Même si l’on ne croit plus à la lotion miracle qui fait repousser les cheveux, il existe quand même des produits d’usage local intéressants car réellement actifs sur la vie du cheveu. Le problème est bien là : quand un follicule pileux ne produit plus de cheveu et qu’il s’atrophie, il est déclaré « mort ». A priori, on ne sait pas encore le « ressusciter » mais la recherche, notamment génétique, nous réservera peut-être quelques surprises.
En attendant, on connait l’action de certaines substances sur les follicules et sur la qualité des cheveux qu’ils fabriquent. Certaines plantes sont utilisées pour cela depuis la nuit des temps, et on sait aujourd’hui d’où proviennent leurs vertus.
La racine d’ortie, par exemple, est capable de réduire l’activité de la 5 alpha réductase vue plus haut. L’avoine a également ces propriétés ainsi que les lignanes qui sont contenues en grande quantité dans les graines de lin et aussi dans les graines de céréales, le riz complet, les pommes, l’ail, les brocolis…
Certaines huiles essentielles sont intéressantes localement pour les cheveux. Certaines diminuent la séborrhée (cèdre, lavande, romarin…), d’autres activent la microcirculation (camphre, gingembre, tea tree…). Des études ont d’ailleurs prouvé les effets de certaines huiles essentielles dans l’alopécie : p.ex. « Etude randomisée sur l’aromathérapie dans l’alopecia areata ».
La cosmétique ayurvédique connait bien l’usage des produits naturels pour les cheveux. Elle utilise largement les applications d’huiles végétales comme jojoba, lin, sésame, coco… à choisir en fonction du type de cheveu (selon la typologie ayurvédique).
La stemoxydine
C’est une molécule proposée en 2013 par un grand laboratoire cosmétique qui promet en moyenne 1700 cheveux en plus après traitement. Ce produit raccourcirait la phase de « sommeil » du follicule pileux (entre la chute du cheveu et sa repousse). Il ne s’agit pas (encore) de faire revivre un follicule inactif depuis des années. Le traitement est cependant onéreux. Il sera plus facile de se faire une idée avec quelques années de recul mais les plus fortunés devraient pouvoir l’essayer sans crainte : le laboratoire l’annonce sans effet secondaire.
Mésothérapie : l’apport direct des produits dans le cuir chevelu
Il s’agit de multiples micro-injections réparties sur l’ensemble de la zone à traiter grâce à des aiguilles ultrafines. Les injections sont faites dans les premiers millimètres du cuir chevelu, soit manuellement, soit à l’aide d’un pistolet capable d’automatiser le geste. Elles sont peu douloureuses à cet endroit.
C’est une technique connue et pratiquée depuis les années 1980. Elle satisfait un grand nombre de patients et de médecins par ses résultats. Il ne faut pas s’attendre à retrouver une chevelure d’adolescent mais les effets généralement ressentis et/ou vérifiés sont :
– diminution de la séborrhée (qui rend les cheveux gras et favorise leur chute)
– épaississement du cheveu, amélioration de sa texture et de sa brillance
– enfin et surtout, diminution et ralentissement de la chute.
L’observation montre que les personnes qui pratiquent régulièrement de tels soins conservent mieux et plus longtemps leurs cheveux. On attribue les résultats à un meilleur apport de nutriments du bulbe pilaire, à une meilleure microcirculation sanguine locale (qui tend à diminuer avec l’âge) et aussi à une diminution de la sensibilité hormonale des follicules pilaires aux hormones androgénes.
C’est une technique médicale qui reste naturelle selon les produits employés. Au commencement, les médecins employaient surtout les vitamines B5 et B8 (biotine, acide pantothénique), puis divers produits ont été ajoutés :
– substances naturelles : polyvitamines (contenant également les autres vitamines), magnésium, silice organique, zinc, acides aminés, progestérone
– médicaments vasodilatateurs (qui augmentent le débit sanguin local) dont un des plus connus est le minoxidil
– régulateurs hormonaux diminuant l’action de la 5 alpha réductase, cette enzyme qui transforme notre testostérone en une autre hormone (DHT : DiHydroTestostérone) qui elle, favorise la séborrhée et la perte de cheveux.
L’injection locale de facteurs de croissance plaquettaires
Depuis les années 2000, on concentre les facteurs de croissance contenus dans les plaquettes sanguines d’un prélèvement du sang du patient. Ils sont alors réinjectés dans le cuir chevelu pour stimuler la pousse, voire la repousse puisque quelques études semblent montrer qu’un gain de cheveux (modeste toutefois) serait possible.
Assez fréquemment, les médecins mélangent ces facteurs de croissance à des micronutriments comme les vitamines, le acides aminés, etc…
Cette technique a l’avantage d’être totalement naturelle et donc sans danger ni effet secondaire. Elle doit toutefois être pratiquée avec la plus grande asepsie. Elle est plus onéreuse bien entendu que la mésothérapie simple. Cette technique a été suspendue en France fin 2013 par la DGS.
Traitements par voie générale : l’aspect hormonal
Remèdes naturels contre la perte de cheveux
La racine d’ortie, les graines de citrouille, le palmier nain (sabal serrulata), le prunier d’Afrique (pygeum africanum), sont capables de diminuer l’activité de la 5-alpha-réductase et donc d’intervenir contre la perte de cheveu d’origine androgénétique. On peut les trouver sous forme de gélules de poudre, ou bien de teintures mères, voire de tisanes.
Le lin encore (graines), outre sa richesse en omega 3 contient des lignanes (phytoestrogènes) qui amélioreraient l’état du cheveu et préviendrait leur chute en inhibant l’action de la 5-alpha-réductase.
Le zinc est un nutriment essentiel qui agit aussi dans ce sens. Il est utilisé également dans l’acné contre l’hyperséborrhée et possède une action anti-mycosique.
Le manque de sélénium peut être un facteur aggravant dans l’alopécie mais en général, avant de prendre des suppléments de nutriments, il convient d’éliminer et de compenser les éventuelles carences en vitamines, minéraux, acides aminés, etc…
Notons enfin que ces remèdes sont aussi, chez l’homme, utilisés contre les troubles prostatiques, liés à l’activité de cette même enzyme (5-alpha-réductase).
La testostérone et la 5-alpha-réductase, l’enzyme ennemie
Divers médicaments ont été mis au point pour lutter contre l’activité de cette enzyme.
Finastéride : des améliorations sur la chute et la repousse (modérée) ont été démontrées scientifiquement mais elles cessent à l’arrêt du traitement. Des effets secondaires existent (perte de libido, gynécomastie (prise de volume des seins chez l’homme…). Ils cèderaient aussi à l’arrêt du traitement.
Le dutastéride est une molécules ayant le même type d’effet, de découverte plus récente. Elle serait plus efficace car agissant sur les 2 types de l’enzyme 5-alpha-réductase (au lieu d’un pour le finastéride) mais aurait aussi un peu plus d’effets secondaires.
Les antiandrogènes (p.ex. la cyprotérone, flutamide, nitutamide) : ils diminuent, comme leur nom l’indique, les hormones mâles (et par conséquent la DHT). Leur emploi ne se conçoit que chez la femme ou dans certaines maladies graves comme le cancer de la prostate chez l’homme.
Les autres hormones
Oestrogènes : un manque d’œstrogènes, notamment à la ménopause, favorise la perte de cheveux et leur dégradation (plus fins, plus secs). Ils peuvent être justifiés dans le cadre d’un traitement substitutif hormonal si les phytosensibilisants naturels non hormonaux ne suffisent pas. Seul le médecin est compétent pour le décider et seul l’oestradiol (forme d’oestrogène bio-identique) devrait être utilisé dans ce cas.
Progestérone : elle stimule la pousse des cheveux en quantité et en qualité. Mêmes remarques que ci-dessus. Elle peut aussi s’appliquer localement en lotion.
Vision intégrale du traitement de la perte de cheveux
Dans un marché énorme pour l’industrie cosmétique et pharmaceutique, méfions-nous des sirènes trop prometteuses de victoire contre l’alopécie.
Nous sommes toujours dans la même logique « 3 temps » d’anti-âge intégral (ces points sont détaillés au début de cet article) :
1. veillez à ce qu’un excès de toxines ou de polluants (internes ou externes) ne nuise pas à la pousse correcte et à la santé de vos cheveux
2. assurez-vous de ne pas manquer de nutriments essentiels (ici en particulier des vitamines B, E, des minéraux zinc, silice, sélénium, fer, omega 3… dont la carence peut influencer directement la chute des cheveux
3. stimulez (en douceur de préférence) les fonctions déficientes, qu’elles soient hormonales ou circulatoires, comme nous l’avons vu.
Enfin, n’attendez pas d’être chauve mais entretenez votre chevelure régulièrement par des soins adaptés et traitez (par des moyens naturels en priorité) dès que vous perdez vos cheveux en trop grand nombre ou en qualité.
Bonjour, je suis sujette à la perte de densité capillaire, le dermatologue a diagnostiqué une alopécie androgénétique (alopécie diffuse et recul de la ligne frontale) peu importante (mais qui me gêne beaucoup pour de raisons esthétiques liées à la forme de mon crâne d’autant que mes cheveux sont fins de nature) et conseillé l’application de Minoxidil pour HOMME… sans vouloir contester son expertise personnellement je préférerais m’abstenir et m’en tenir au dosage pour femme mais j’aimerais avoir votre avis.
Merci beaucoup pour l’article !
PS si le minoxidil agit par vasodilatation, les massages du cuir chevelu peuvent ils avoir une efficacité comparable ?
Bonjour, j’aimerais avoir vos conseils, on m’a diagnostiqué une alopécie androgénique depuis 1 an, je suis sous Diane35 et Minoxidil à appliquer tous les soirs, l’efficacité pour le moment n’est pas terrible, je voulais compléter le traitement avec des gélules de racines d’orties mais je nose pas les prendre car dans un commentaire plus haut il est dit que c’est un anti aromatase du coup j’ai peur que ça aggrave la chute de cheveux , que me conseillez-vous de prendre comme remèdes naturels ?
Cordialement
Ici, la diminution de la transformation de la testostérone en DHT est l’activité principale de la racine d’ortie, et c’est le point le plus important en cas d’hyperséborrhée et de perte de cheveux. L’activité antiaromatase est dans ce cas secondaire.
Après, si l’on ne veut pas l’utiliser, il y a d’autres plantes actives sur la DHT comme l’épilobe, le palmier nain, voire le thé vert..
Souvenez vous qu’il s’agit là, d’un des facteurs où l’on peut intervenir, et qu’il faut bien faire le point sur tout ce qui peut influencer l’alopécie : alimentation, stress…
Bonjour. j’ai besoin de votre conseil s’il-vous-plait. Je suis âgée de 30 ans et je souffre d’une chute de cheveux intense depuis fin 2018 dès l’arrêt de ma pilule minidril. Un bilan hormonal réalisé en 2020 montre que tout est normal même le cortisol urinaire. Par contre, une IRM met en évidence des OPK.
Mon fer est à 65 ng. J’ai fait une cure de Cystine B6 en 2020 qui n’a eu aucun impact sur ma chute. Elle commence à être visible au niveau du vertex.
Mon dermato dit que je souffre d’une alopécie androgénique. Ma gynéco parle de SOPK « modéré » et dit que je suis hyper sensible aux androgènes. Je précise que j’ovule tous les 32J ou 39J et que je ne souffre ni d’acné, ni de peau grasse, ni d’hirsutisme.
Ma question est : peux-on rattacher la chute de cheveux au SOPK? Face à une hyper sensibilité aux androgènes, puis je consommer du palmier nain selon vous ?
en vous remerciant
Chute de cheveux et SOPK peuvent avoir la même cause soit : une hyperandrogénie (ou une hypersensibilité des récepteurs androgéniques). Le palmier nain réduit l’action de certains androgènes sur le cheveu donc pourquoi pas. C’est possible.
Ceci est une réponse à votre question mais ne constitue pas un avis médical ni une consultation que nous nous interdisons de donner dans les commentaires.
Merci beaucoup. Ce que je veux dire c’est que malgré que mon bilan hormonal soit normal , il est possible que ça soit à cause du SOPK vu à l l’irm que je souffre de chute de cheveux ? Même si je n’ai pas de preuve sur la prise de sang. Merci
comme je vous l ai dit un SOPK n’est pas une cause de la chute de cheveux mais les deux choses peuvent avoir la même origine, soit : une hyperandrogénie (ou une hypersensibilité des récepteurs androgéniques), c’est à dire un dérèglement hormonal
Bonjour,
pourriez vous me dire en quoi le palmier nain interfère sur les hormones?
Cela veut-il dire qu’en fonction de notre constitution hormonal prendre du palmier nain augmenterait les oestrogènes ou la progestérone?
Cordialement
Comme il est écrit plus haut dans l’article le palmier nain diminue la transformation de la testostérone en DHT (l’hormone favorisant la perte de cheveux). C’est surtout là qu’il agirait. Il diminuerait aussi selon certaines études, les oestrogènes en excès. ce qui peut être intéressant chez certains hommes, ou chez les femmes en hyperoestrogénie. Evidence that Serenoa repens extract displays an antiestrogenic activity in prostatic tissue of benign prostatic hypertrophy patients
Bonjour,
Au sujet de l’alopécie androgénique, quel praticien et examen doit -on voir et faire pour détecter cette anomalie? A t-elle un rapport avec les oestrogènes et progestérones ou bien est-ce une hormone différente?
J’alterne entre périodes où mes cheveux se portent bien et périodes où ils s’affinent ,et sont très rêches.
Merci de vos conseils
Un dermatologue est le spécialiste qui traite les problèmes d’alopécie. Il doit savoir en détecter l’origine. oestrogènes et progestérone ne sont pas des hormones androgèniques. Elle ont d’ailleurs un effet plutôt opposé sur les cheveux.
Bonjour,
J’aurais besoin d’être éclairée. Dois je apporter des oestrogènes ou de la progestérone?
Je souffre d’une alopécie androgénique, secheresse vaginale et cutanée et troubles prémenstruelles.je préfère prendre des plantes mais je sais que certains va stimuler les oestrogènes et d’autres la progestérone.
Que me conseillez vous ?
Cordialement
Sabrina
Il faut essayer de restaurer un équilibre entre oestrogènes et progestérone, en s’adaptant à chaque cas, selon ses besoins spécifiques. Il faut y aller progressivement et « à tatons » en surveillant l’évolution des symptômes et du ressenti pour ajuster le traitement. Plantes ou hormones bio-identiques, il est toujours mieux d’avoir un suivi d’un médecin qui connait le sujet.
Est ce qu’il y a des effets secondaires aux produits naturels (pygeum etc) sur la santé comme la finastéride ?
La stemoxydine n’a pas, a priori, de contre-indication dans ce cas là. Toutefois, il est probable qu’elle sera inactive, vu l’effet de la chimiothérapie sur les bulbes pilaires et le mode de fonctionnement du produit. Si vous voulez prendre quelque chose, orientez vous plutôt vers des nutriments utiles à la pousse capillaire dont vous pourriez être en carence. Ceci étant, les cheveux repoussent généralement très bien après chimio avec un regain de vigueur très fréquent. Ayez confiance, c’est le plus important.
Je suis sous chimio orale, mes cheveux deviennent mous, de plus en plus fins, puis je utiliser localement du stemoxydine ?
Merci pour votre réponse
quell’est le meuilleur traitement pour l’hirsutisme Finastéride;Dutastéride, tadenan ou permixon .j’ai déja pris androcur et diane35 sans aucun résultat.
Il n’y a pas de « meilleur traitement », il y a le traitement le plus adapté dans votre cas. Ceci veut dire qu’il faut d’abord comprendre la cause du problème (hormonale, génétique, acquise, multiple, etc…). Généralement les gens ne comprennent pas cela et croient au produit miracle.
Les remèdes que vous citez peuvent effectivement tous avoir une action. Certains sont des extraits de plantes, d’autres des molécules de synthèse. Ensuite il faut comparer les doses fournies par comprimé ou par gélule et adapter le traitement. Un médecin ou un endocrinologue compétent doit pouvoir faire cela.
L’hirsutisme est un problème très gênant chez les femmes. Bien sûr, si la cause est essentiellement génétique, la solution la plus efficace restera souvent l’épilation.
Ménopausée depuis peu, j’ai arrêté Yaz en Août dernier pour un THS (patch+progestérone) à faible dose. Je perds mes cheveux depuis octobre sans arrêt avec apparition d’un front un peu dégarni. Que dois je faire? Est ce normal? Merci de me répondre.
Il est possible que votre THS ne soit pas dosé correctement (à vérifier). Après, il y a toujours d’autres causes possibles dans la perte de cheveux : manque de nutriments, stress, anxiété, toxiques, etc… Difficile de vous en dire plus, bien sûr.
Bonjour,
Je me pose la question sur le zinc. On me l’a conseillé à raison de 3 mois 30mg par jour contre l’acné. Ca régule aussi les hormones selon mon naturopathe. Seulement ma chute de cheuveux continue. Et sur un site j’ai lu que le zinc augmente la testostérone et l’enzyme qui transforme la testostérone en DHT, responsable de la chute de cheveux. Je ne comprends plus bien, certain site conseil le zinc contre la chute et d’autres disent qu’il peut en être là cause à forte dose…. Faut-il en prendre ou pas ?…. Merci d’avance
Si votre niveau sanguin de zinc est trop bas (ce qui n’est pas rare), la question ne se pose pas il faut en prendre (habituellement entre 15 et 30 mg/jour selon la forme de zinc). Le zinc agit sur l’axe hypophyse-surrénales-gonades et peut donc réguler les hormones sexuelles dont la testostérone. Il pourra éventuellement favoriser sa production chez la personne qui en manque mais s’il suffisait de prendre du zinc pour faire monter la testostérone, les bodybuilders ne se piqueraient plus avec celle-ci.
En revanche, comme il est dit dans l’article, le zinc peut réguler la transformation excessive de la testo en DHT et donc améliorer les problèmes d’acné et de perte de cheveux liée à l’hyperséborrhée.
Donc en prendre, oui, si l’on en manque (donc analyses de sang) mais à des doses raisonnables.
bonjour , je combat depuis toujours la dht mais maintenant que je suis ménopausée , je lis que la racine d’ortie est néfaste pour les femmes car elle abaisse le taux d’oestrogènes ! quelle solution phyto pour combattre la dht ? merci
Effectivement l’ortie a également une légère action anti-aromatase donc diminuant la transformation de la testostérone en oestradiol (idem pour le lin, le zinc, la passiflore…). Ceci dit, en ménopause, cela ne doit pas changer beaucoup les taux d’oestrogènes qui sont déjà très bas.
Sinon, le palmier nain n’a pas d’activité anti-aromatase particulière.
excellents résultats avec la dutastéride (inhibition alpha-réductase)et le tadalafil (vasodilatateur) si bien indiqués,
je fais mettre spironolactone après mésothérapie avec mélange nutritif tout pret plus silicium et minoxydil injectable. les resultats sont encourageants.
ce traitement ne s’utilise t-il que chez les hommes car je suis une femme et je perds mes cheveux aux niveau de la mèche. Je suis désespérée et cherche par tous les moyens à eradiquer le phénomène.
Merci pour votre réponse
Ces traitements sont valables aussi pour les femmes. Ils doivent être choisis selon la ou les causes de perte de cheveux qui doivent être identifiées avant.