La couperose et certaines tâches rouges du visage et du cou sont dues à la dilatation de micro-vaisseaux sanguins à la surface de la peau, qui deviennent de plus en plus visibles.
Ce phénomène est plutôt féminin. Il apparait et s’accentue surtout après la quarantaine.
Article mis à jour le 25/08/2019
Certaines personnes ont la peau bien plus fine que d’autres et avec l’âge, cela peut parfois se traduire par l’apparition de rougeurs, dues à la dilatation des vaisseaux capillaires, surtout localisées autour du nez, des joues et du front et appelées « couperose » . Si elles persistent, elles peuvent devenir la source de complexes, puisque particulièrement inesthétiques.
La couperose et son évolution
Généralement, ces rougeurs vasculaires sur la peau apparaissent aux alentours de 40 à 50 ans, et principalement chez les femmes. Dans certains cas il existe un facteur héréditaire mais les écarts de température, les plats très épicés, l’alcool, le froid violent et le soleil sont toujours des facteurs d’aggravation.
De la couperose à la rosacée
Au fur et à mesure de l’évolution de ce problème, le degré de rougeurs aura tendance à s’intensifier en passant par des rougeurs passagères (flush) à des rougeurs bien plus diffuses et permanentes surtout localisées au niveau des joues (l’érythrose). L’érythrocouperose (ou érythrose) est une rougeur plus diffuse de la peau du visage, plus ou moins associée à des dilatations capillaires plus marquées au niveau du nez et des pommettes. On retrouve également certaines érythro-couperoses au niveau du décolleté, voire du cou.
Les télangiectasies, quant à elles, constituent un réseau de capillaires un peu plus gros, qui augmente progressivement et lentement.
Les rougeurs évoluent différemment selon qu’il s’agit d’érythrose diffuse ou de réseau de vaisseaux plus gros (télangiectasies). Si au début, il s’agit de rougeurs localisées, elles peuvent à la longue entraîner le développement d’une forme chronique appelée rosacée (ou « acné rosacée » bien qu’il ne s’agisse pas réellement d’acné).
L’acné rosacée
Dans le détail, les capillaires sanguins de la peau deviennent extrêmement sensibles aux agressions extérieures. Ils deviennent malades et dilatés et entraînent avec eux l’apparition de rougeurs. Les bouffées de rougeur (vasomotrices, généralement avec sensation de chaleur du visage) provoquent un gonflement et une inflammation, entraînant la formation d’un œdème qui favorise le développement de micro-organismes. C’est ainsi que se développent de petits boutons, responsables de l’acné rosacée.
À l’heure actuelle, les causes de cette affection chronique sont encore mal connues. On peut noter qu’elle touche plus les femmes que les hommes, et aura tendance à s’aggraver en fonction de facteurs irritants : changements de températures, consommation d’alcool et de tabac, régime alimentaire, du terrain hormonal…
En médecines alternatives, il est courant d’attribuer la rosacée à des troubles intestinaux : inflammation, dysbiose, intolérances alimentaires… Aujourd’hui, on trouve des études scientifiques qui reprennent ce concept, comme celle ci.
Différents traitements de la couperose
Le traitement laser de ces vaisseaux vise à réduire leur diamètre par échauffement et donc coagulation. Depuis l’arrivée des lumières pulsées et des lasers vasculaires, les autres traitements tels qu’injection de produits sclérosants dans les vaisseaux et électrocoagulation à l’aiguille, sont beaucoup moins utilisés.
En Médecine Intégrale anti-âge, notre choix se porte exclusivement sur les lumières et lasers qui n’utilisent pas de produits toxiques et préservent mieux l’intégrité de la peau environnante quand ils sont bien paramétrés.
Les lasers contre la couperose
Le rayon laser (KTP ou Nd-Yag le plus souvent) est absorbé par les zones rouges de la peau et donc plus spécialement par les vaisseaux disgracieux et les taches rouges. L’intérêt majeur des lasers est d’être captés par ces zones rouges sans que le reste de l’épiderme soit lésé.
Le laser à colorants est également employé à cet usage, plutôt en milieu hospitalier, mais quelques cabinets en sont équipés. Ils nécessitent moins de séances mais ont des suites souvent plus longues et plus gênantes selon les types d’appareils.
Les résultats sont bons sur les vaisseaux rouges du visage, moins réguliers sur les jambes où les vaisseaux sont plus profonds. De nouveaux lasers traitent aujourd’hui plus spécialement les veines bleues.
Pour éviter les brûlures, il faut procéder délicatement et augmenter les puissances progressivement sur une zone donnée. Un refroidissement de la surface de la peau est généralement associé. La force du laser doit être adaptée à chaque type de peau et à chaque cas. Seul un médecin expérimenté et formé à ces techniques sera à même de vous traiter avec une sécurité et des résultats optimisés.
Lumières pulsées et lampes flash contre couperose et rougeurs
Les lampes flash (ou appareils à lumière intense pulsée IPL) sont en général plus adaptés pour traiter ces rougeurs (ou roseurs) diffuses car elles peuvent traiter rapidement une grande surface de peau..
L’efficacité et la sécurité réside dans la qualité de la lampe qui doit surtout être sélective dans la longueur d’onde utilisée (grâce à des filtres) et suffisamment puissante.
Elle est plus délicate d’emploi sur les peaux mates et il ne faut pas être bronzé(e) lors du traitement sous peine de risquer des brulures de la peau.
L’approche intégrale des rougeurs du visage
Ces rougeurs sont liées à la constitution métabolique (feu, sulfurique…) qu’il faut donc équilibrer en conséquence. Ainsi la première protection reste solaire. Il faut aussi éviter les excitants, alcool, tabac, épices piquantes, plats très chauds… Tout ce qui relève de « Pitta » (le feu) en médecine ayurvédique.
Ce phénomène semble également lié aux troubles digestifs, notamment en cas de fermentations intestinales trop importantes. Il sera utile de chercher à améliorer sa digestion et sa flore intestinale.
Une cosmétique spécifique doit être employée. Il existe des crèmes contenant des médicaments vasoconstricteurs, réduisant le diamètre des vaisseaux pour un temps. La cosmétique ayurvédique est très intéressante car elle cherche à contrer l’élément feu par des plantes ou des essences ayant des caractéristiques opposées (froides, douces, etc…). Elle n’apporte aucun produit chimique ou toxique pour l’organisme. Ici, l’huile de coco ou de millepertuis sont intéressantes, le gel d’aloe vera, l’extrait de genêt, le bois de santal également…
Nous conseillons fortement d’associer ce type de cosmétique ou de soins aux traitements par lumière pulsée ou laser, ainsi qu’un apport d’antioxydants pour contrer la production de radicaux libres qui suit les séances. Bien que contrôlée, n’oublions pas qu’il s’agit d’une brulure des vaisseaux et qu’un léger oedème local précède la cicatrisation des vaisseaux traités. Les lumières LED cicatrisantes (sans rapport avec les lumières pulsées) peuvent aussi être utiles dans cette phase post laser.
j’ai eu , hier, une séance de lumière pulsée sur les joues et ailes
du nez, crème du soir conseillée : cicabio à l’arnica,
crème de jour (ne se trouve pas chez mon pharmacien)
ça s’appelle Daylong Actinica (ouch ! c mal écrit !) je pense que
je vais aller voir les cosmétiques ayurvédiques.